Changement majeur pour des milliers de Québécois qui se promènent avec des véhicules non conformes.
Les récalcitrants risquent une amende très salée
Rouler avec une moto ou un scooter non conforme est désormais interdit au Québec. C'est la Société de l’assurance automobile (SAAQ) qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué publié ce mardi 30 juillet.
« Depuis quelques années, une multitude de véhicules ayant l’apparence de cyclomoteurs ou de motocyclettes sont offerts sur le marché et circulent tant sur la chaussée que sur les voies cyclables et les trottoirs », peut-on lire d'entrée de jeu.
La SAAQ explique que l'utilisation de ces véhicules représente un certain danger pour de nombreuses personnes.
« Ces véhicules représentent un risque pour la sécurité des usagères et usagers vulnérables qui empruntent les trottoirs et les voies cyclables en raison de leur poids élevé et de la vitesse qu’ils peuvent atteindre. Par ailleurs, ils ne sont pas certifiés en matière de sécurité selon les normes en vigueur », explique le communiqué.
Ces véhicules non conformes créent une certaine égalité avec les gens qui utilisent des véhicules conformes.
« De plus, par équité envers les autres propriétaires de motocyclettes et de cyclomoteurs conformes qui doivent immatriculer leur véhicule et détenir un permis de conduire de la bonne classe pour pouvoir circuler sur le réseau routier, il est important d’agir », explique la SAAQ.
Une décision importante a donc été prise et une nouvelle réglementation et d'ores et déjà en vigueur.
« Ainsi, dès aujourd’hui, ces véhicules motorisés qui ne portent pas de marque de certification en conformité aux Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) sont désormais interdits de circulation sur les chemins publics. Rappelons que ces véhicules sont déjà interdits de vente et d’importation à l’état neuf au Québec en raison de l’absence de certification aux normes en vigueur », indique la SAAQ.
Attention, les récalcitrants s'exposent à une amende très salée.
« Enfin, le Code de la sécurité routière prévoit une amende de 300 $ à 600 $ pour une personne qui est interceptée alors qu’elle roule sur le chemin public avec un véhicule interdit de circulation », souligne le communiqué.