Disney+ compte emboîter le pas de Netflix au grand malheur des abonnés.

La guerre au partage de mots de passe va bientôt commencer chez Disney+. En effet, la plateforme de diffusion souhaite stimuler la croissance du nombre d'abonnés et la rentabilité de l'entreprise.

C'est jeudi que le directeur général Bob Iger a déclaré qu'une opération visant à empêcher le partage de mots de passe allait être lancée en juin dans «quelques pays et quelques marchés seulement». M. Iger a ajouté que l'opération «connaîtrait ensuite une croissance significative avec un déploiement complet en septembre».

En septembre dernier, Disney avait envoyé un courriel aux utilisateurs canadiens afin de les informer des restrictions sur la «capacité des abonnés canadiens à partager votre compte ou vos identifiants de connexion en dehors de votre foyer».

Dans la dernière mise à jour du contrat d'abonnement, Disney indique que les utilisateurs ne peuvent pas partager un abonnement en dehors de leur foyer, sauf autorisation de leur niveau de compte.

Par «Foyer», Disney fait allusion à l'ensemble des appareils associés à la résidence principale d'un abonné et utilisés par les personnes qui y vivent.

Rappelons enfin qu'au cours des derniers mois, Disney+ a aussi lancé un niveau financé par la publicité pour les clients canadiens tout en rendant les forfaits sans publicité plus chers.

Rappelons nous que Netflix avait fait la même chose il y a plusieurs mois au grand malheur des abonnés. De nombreuses personnes avaient manifesté leur frustration, toutefois le géant du streaming n'en avait rien à faire et est allé à l'avant avec le fin du partage du mot de passe quand même.

Il sera intéressant de voir si les abonnements à Disney+ augmenteront avec la fin du partage des mots de passe ou bien les gens vont simplement aller voir ailleurs.

Pour le moment, Disney+ est loin d'être aussi populaire que Netflix au Québec, alors ça va impacter un plus petit nombre de gens que lorsque Netflix avait passé à l'offensive.

Il s'agit bien sûr d'un dossier à suivre et on risque d'en savoir plus dans les prochaines semaines ou les prochains mois.