François Lambert fait une montée de lait contre la hausse du salaire minimum à 15,25 $

Alors que le salaire minimum va augmenter le 1er mai à 15,25 dollars l'heure, plusieurs intervenants demandent au gouvernement Legault de hausser encore davantage le salaire minimum. Plusieurs experts disent douter de l'efficacité d'une telle mesure, dont l'homme d'affaires et chroniqueur François Lambert.

C'est dans sa chronique à Noovo que François Lambert s'est exprimé au sujet de la hausse du salaire minimum.

Comme l'a fait remarquer le chroniqueur, qui est lui-même en affaires, la hausse du salaire minimum soulève chaque fois un débat dans le public. Alors que les entreprises sont généralement défavorables à une telle mesure, plusieurs experts soulignent chaque fois que ces hausses ne sont pas suffisantes.

Selon François Lambert, le fait de hausser le salaire minimum équivaut à une taxe pour les petites entreprises, puisque ce sont celles-ci qui paient leurs employés au salaire minimum.

L'homme d'affaires a tout d'abord rappelé qu'il y a une nuance entre le salaire minimum et un salaire suffisant: «Le salaire minimum n'est pas là pour t'enrichir. Tu ne t'enrichiras jamais à travailler au salaire minimum. Il faut arrêter de penser que quelqu'un peut travailler au salaire minimum et bien en vivre. Ça n'arrivera jamais. C'est un salaire où on dit à l'employeur: "En bas de ça, tu exploites tes gens et en haut de ça, tu paies ce que ça vaut." Et c'est un choix qu'on doit faire comme société à un moment donné.»

François Lambert s'est notamment demandé quel prix la population était prête à payer pour une simple pinte de lait.

De plus, l'ancien participant à Big Brother Célébrité dit croire que la hausse du salaire minimum va forcer les entreprises à automatiser et à changer leur processus pour être plus efficaces.

Selon François Lambert, c'est un choix de société que nous devons faire et si telle est la direction qui est choisie, il faut que le gouvernement vienne en aide aux petites entreprises en leur laissant une transition suffisamment longue pour qu'elles puissent se préparer et s'adapter.

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