François Legault parle de donner un nouveau chèque aux Québécois pour compenser la montée du prix de l'essence
Un deuxième chèque après celui de janvier ?
Mon Fric
S'il estime qu'il n'est pas question d'enlever la TVQ sur l'essence comme le réclame Éric Duhaime, François Legault propose d'autres solutions, rapporte La Presse canadienne.
Le premier ministre du Québec concède que l'inflation touche durement les Québécois, spécialement avec la hausse fulgurante du prix à la pompe depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Il ne compte toutefois pas geler les tarifs ou réduire la TVQ sur l'essence.
À Longueuil, pour lancer la campagne de sa candidate en vue des élections partielles dans la circonscription de Marie-Victorin, le premier ministre a répété qu'il comptait utiliser le budget qui sera annoncé le 22 mars pour donner des chèques aux Québécois.
« Je vois les oppositions suggérer des gels : gel d’augmentation (des tarifs) d’hydroélectricité, gel des loyers, enlever des taxes sur l’essence. Je pense que ce que ça veut dire si on faisait ça, c’est qu’on aiderait plus ceux qui consomment plus. C’est comme ça qu’on a agi jusqu’à présent, c’est de donner un montant qui est fixe pour tout le monde et qui, donc, bénéficie plus aux gens qui en ont le plus besoin, qui ont moins de revenus », a-t-il affirmé dans des propos repris par La Presse canadienne.
« C’est l’approche qu’on privilégie, donc on ne privilégie pas de geler ou d’enlever des taxes, ce qui bénéficierait à ceux qui consomment le plus », a-t-il ajouté.
M. Legault a également promis qu'après l'élection partielle, « on va parler d'inflation. Je pense que c’est un sujet qui devient de plus en plus incontournable. On a vu le prix du logement. C’est vrai, on manque de logements à Longueuil, logements entre autres abordables. »
Il a réitéré son projet de « redonner de l’argent dans le portefeuille des Québécois, parce que ce ne sont pas seulement ceux qui ont besoin de logements abordables qui ont des problèmes. Des familles de la classe moyenne ont aussi de la difficulté à payer les augmentations de loyer. »