La Banquise, le célèbre restaurant de poutines, est vendue.
Une page d'histoire se tourne.
Mon Fric
C'est une grosse prise que viennent de faire les propriétaires de la chaîne de poutine Ashton. Ils viennent de mettre la main sur La Banquise, populaire restaurant du Plateau-Mont-Royal, rapporte le magazine spécialisé HRI Mag.
L'institution montréalaise qui avait ouvert ses portes en 1968 a ainsi été vendue parce que ses anciens propriétaires, Annie Barsalou et Marc Latendresse, souhaitent « s'orienter vers de nouveaux défis », ont-il expliqué.
Ainsi, Émily Adam et Jean-Christophe Lirette sont les nouveaux propriétaires de La Banquise, après avoir racheté Ashton l'année dernière. Ils ne comptent pas changer la formule si efficace de l'institution et souhaitent « préserver l’esprit unique de La Banquise et surtout continuer de miser sur la créativité qui est au cœur de son succès et de sa renommée », ont-il assuré dans un communiqué.
« C’est un honneur et une grande fierté pour nous de devenir les nouveaux propriétaires de La Banquise, un véritable pionnier de la poutine à Montréal. Nous sommes choyés qu’ils nous aient choisis pour poursuivre la tradition d’excellence et de créativité que leur famille et eux ont mise en place depuis plus de 55 ans », ajoute Mme Adam.
Rappelons que le couple connaît déjà bien l'univers de la poutine, en ayant d'abord été propriétaires du casse-croûte Ti-Oui, à Saint-Raymond. C'est l'année dernière qu'ils ont acheté les 23 succursales d'Ashton dans la Capitale-Nationale.
Les anciens propriétaires de La Banquise ont choisi le couple, même s'ils avaient plusieurs offres de rachat, pour leur « vision respectueuse de la tradition ».
« Nous nous sommes reconnus en Émily et Jean-Christophe, de jeunes entrepreneurs dynamiques et passionnés comme nous à nos débuts quand nous avons repris le restaurant fondé par mon père. Leur vision et leur façon de faire les choses nous a rassuré sur le fait que La Banquise restera La Banquise. Cela nous permet de tirer notre révérence l’esprit en paix et en sachant que la pérennité de ce restaurant auquel nous sommes si attachés est assurée », précise Mme Barsalou.