Le gouvernement fédéral force les employés de Postes Canada à retourner au travail
Une solution temporaire qui va soulager beaucoup de monde...
Après un mois de grève nationale, le gouvernement fédéral force les employés de Postes Canada à retourner au travail. Une solution temporaire qui va soulager beaucoup de monde...
Steven MacKinnon, le ministre du Travail, a publié ce vendredi matin une déclaration sur le conflit entre le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) et Postes Canada.
« J'ai demandé au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d'évaluer la probabilité que les parties parviennent à des accords négociés d'ici la fin de 2024 dans les circonstances actuelles, et dans le cas où le CCRI estime que cela est improbable, d'ordonner à la Société canadienne des postes et à tous les employés représentés par le STPP de reprendre et poursuivre leurs fonctions et leurs opérations, ainsi que de prolonger les termes des conventions collectives existantes jusqu'au 22 mai 2025 », peut-on notamment lire.
« Bien que cela constitue une solution temporaire, la priorité du gouvernement est de remettre les parties sur la voie de la résolution du conflit et de parvenir à des accords », peut-on également lire.
Dans sa déclaration Steven MacKinnon a insisté sur le fait que la situation n'était plus tenable et que cette grève était néfaste pour la population.
« Les interruptions de service résultant de ce conflit ont des répercussions importantes sur les Canadiens, les petites entreprises, les organismes de charité, les aînés, les communautés autochtones ainsi que les territoires et communautés plus éloignées. Cela est particulièrement difficile durant cette période où de nombreuses personnes dépendent des services postaux pour recevoir des colis essentiels tels que des médicaments et des documents officiels », a-t-il écrit.
« Les Canadiens ne peuvent continuer à subir les conséquences de cette impasse. Notre priorité est de rétablir les services postaux tout en assurant un équilibre équitable entre les droits des travailleurs, ceux de l'employeur, mais aussi ceux des Canadiens », a ajouté le ministre du Travail.