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Le maire de St-Bruno-de-Montarville très inquiet concernant une décision de Valérie Plante
Capture d'écran photo Facebook Communauté métropolitaine de Montréal (CMM  

Le maire de St-Bruno-de-Montarville très inquiet concernant une décision de Valérie Plante

Ludovic Grisé-Farand croit que ça va détruire la classe moyenne.

Maxime Albors

Alors que ce jeudi on apprenait que la taxe sur l’immatriculation des véhicules (TIV) va augmenter de 150 % dans le Grand Montréal, le maire de St-Bruno-de-Montarville s'est dit inquiet concernant les répercussions que cela va avoir sur les gens, rapporte TVA Nouvelles.

Rappelons qu'à partir du mois de janvier 2025, la TIV va passer de 59 $ à 150 $. Une décision difficile à annoncer pour la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Valérie Plante a tenté tant bien que mal de justifier ce choix.

« Il n’y a personne ici qui se lève le matin en se disant qu’on pourrait augmenter la contribution des contribuables, qu’on pourrait leur demander plus d’argent. On sait à quel point ce n’est pas un contexte facile (...) Mais on doit boucler nos budgets », a notamment déclaré la mairesse de Montréal qui aussi présidente de la CMM.

Une décision qui a suscité de nombreux commentaires négatifs de la part des automobilistes du Grand Montréal.

Ludovic Grisé-Farand, maire de St-Bruno-de-Montarville, craint que cette hausse majeure de la taxe sur l’immatriculation ait des conséquences importantes sur la vie des gens.

« Cette taxe-là va tout simplement contribuer à détruire ce qui reste de la classe moyenne dans la région », a-t-il confié.

« Actuellement au Québec, on vit un contexte d’inflation sans précédent jumelé à hausse des taux qui étouffe nos citoyens. Je pense que le citron est pressé au maximum », a-t-il affirmé.

« Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est une taxe qui est régressive. Donc, la mère monoparentale, qui a besoin d’aller reconduire ces enfants à la garderie, va payer le même montant que quelqu’un qui fait 500 000$ par année et ça va frapper de plein fouet nos aînés qui vivent sur leurs économies », a-t-il souligné.