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Le pire est à venir pour les marchés boursiers, selon un expert
Capture d'écran photo Facebook  

Le pire est à venir pour les marchés boursiers, selon un expert

D'après lui, la situation économique ne va faire qu'empirer tant que Trump sera au pouvoir...

Émilie Plante

Les marchés boursiers nord-américains viennent d’encaisser une autre journée de lourdes pertes, révélant un malaise économique qui ne cesse de s’aggraver. Le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 ont respectivement reculé de 2,48 %, 2,55 % et 2,36 %.

Dans une chronique du Journal de Montréal, Francis Gosselin explique que la politique erratique de Donald Trump provoque un climat d’incertitude sans précédent et désengagement massif des investisseurs internationaux.

Le président Trump qui multiplie les attaques contre la Réserve fédérale semble être devenu le catalyseur d’un phénomène désormais surnommé « Sell America »: on vend tout ce qui est américain (actions, obligations, actifs) et on regarde ailleurs.

Le prix de l'or s'envole, celui du baril de pétrole chute et le dollar américain diminue encore par rapport aux principales devises mondiales. En résumé, les investisseurs perdent confiance.

Instabilité du marché américain

Auparavant perçu comme un pilier de stabilité, le marché américain devient soudainement imprévisible. La désorganisation interne à la Maison-Blanche et les volte-face sur les accords internationaux ébranlent les fondations d’un système qui inspirait jadis le respect.

Selon Francis Gosselin, les États-Unis vivent une perte de crédibilité historique. La stabilité de ses institutions, la prévisibilité de son marché et la force de son système démocratique: tout ceci s’effrite. Les tensions internes, les nominations douteuses, la purge de fonctionnaires-clés et la marginalisation de la Réserve fédérale contribuent à cet effondrement.

Une réelle crise de confiance

Ce climat anxiogène s’accompagne d’une critique de plus en plus virulente de Trump envers la Réserve fédérale. L’ingérence politique dans les questions économiques est une pratique courante dans certaines dictatures... Et elle s’invite désormais au cœur de la première puissance mondiale.

Le chroniqueur termine en soulignant qu'il ne s'agit pas uniquement d'une crise économique:

« La crise que nous vivons est une crise de confiance. Tant que Donald Trump et son entourage d’incapables seront en place, il y a fort à parier que l’effondrement économique qui en découle se poursuivra ».

Vous pouvez lire la chronique complète de Francis Gosselin dans le Journal de Montréal en cliquant ici ou ci-dessous.