Le prix de l'essence pourrait bientôt atteindre 2$ le litre et gâcher les vacances des Québécois

Alors que la période estivale approche à grands pas, le prix de l'essence pourrait bientôt atteindre 2 $ le litre, rapporte TVA Nouvelles. Ça va faire mal au portefeuille...

Dan McTeague, président pour l’Association des Canadiens pour l’énergie abordable, était de passage à l'émission d'Alexandre Dubé sur QUB Radio pour discuter du prix de l'essence et il n'avait pas de bonne nouvelle pour les Québécois.

Selon lui, c'est dans la troisième semaine du mois de mai que le prix du litre d'essence devrait atteindre la barre symbolique des 2 $.

La fluctuation du prix de l'essence s'explique, selon Dan McTeague, notamment par « un manque de concurrence au niveau du raffinage ».

« On a perdu deux raffineries ici à Montréal et à Québec (...) Le prix des compagnies pétrolières suit fidèlement les prix à la rampe et les prix qui sont annoncés de jour en jour à New York », a précisé le président pour l’Association des Canadiens pour l’énergie abordable. 

Il a également abordé la variation du prix de l'essence selon la région où l'on se trouve au Québec. « Le prix va varier entre 9 et 10 cents le litre, et ça, c’est la marge des détaillants », indique-t-il.

Malheureusement, le prix de l'essence pourrait affecter les vacances des Québécois. Ceux qui resteront au Québec et qui se déplaceront en voiture risquent d'être surpris de voir le prix de l'essence varier d'une région à l'autre.

Certains Québécois pourraient privilégier les courts séjours dans des régions pas trop éloignées pour limiter leurs dépenses en carburant. « L’année passée, les gens venaient, mais dépensaient moins à la destination, donc une activité ou une nuit de moins », a fait savoir Stéphanie Thibaud, porte-parole de Tourisme Gaspésie.

Le Bas-Saint-Laurent devrait être une des régions chouchous des Québécois cet été notamment pour son côté pratique. « On est avantagé par notre position géographique. Les voyageurs viennent pour un court séjour. Il est facile de venir 3 ou 4 jours, faire un peu de vélo et repartir, tout dépendant des vacances qu’on a dans l’été », souligne le directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent, Pierre Lévesque.