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Les clients de Metro ont économisé des dizaines de millions de dollars
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Les clients de Metro ont économisé des dizaines de millions de dollars

Le nouveau programme de récompenses s'avère très payant pour les clients.

L. Jolin

Les clients qui font partie du programme de fidélisation Moi chez Metro ont ainsi, au total, économisé ensemble 65 millions de dollars depuis sa création, rapporte TVA Nouvelles

Le nombre de membres a d'ailleurs plus que doublé, en passant de 1,2 million à 2,5 millions d'adhérents. 

« On est satisfait des résultats que le programme a apportés », résume le vice-président et chef du marketing chez Metro, Alain Tadros, à TVA Nouvelles. 

« Le but d’un programme de loyauté, c’est de faire en sorte de garder nos clients les plus fidèles possibles à nos bannières, ce qui n’est pas nécessairement facile à une époque où le comportement des consommateurs change beaucoup », ajoute l'homme d'affaires.

Hebdomadairement, l'entreprise compte plusieurs millions de transaction chez Metro, Jean Coutu, Super C, Brunet et Première Moisson. D'ailleurs, 79 % des clients de ces magasins se sont abonnés au programme Moi afin d'accumuler des points donnant droit à des rabais, a conclu un sondage Léger. 

Lors du plus récent trimestre, Metro a annoncé une hausse de 2,2 % de son chiffre d'affaires par rapport à la même période en 2023. Cette hausse est davantage marquée dans les pharmacie, avec une augmentation de 5,9 %. 

« Il y a plusieurs facteurs qui expliquent que nos ventes augmentent [...], mais la fidélité des clients, ça se traduit évidemment par des ventes qui ne vont pas chez nos concurrents et qui restent chez nous », observe M. Tadros. 

Selon lui, si le programme Moi est autant une réussite, c'est grâce à la « complémentarité des réseaux d’alimentation et de pharmacie» de la chaîne » et à « l'engin de personnalisation » efficace.

« Ça nous permet de faire des offres qui correspondent aux habitudes d’achat des clients, à leurs goûts du moment. On veut être sûr de ne pas offrir de steak à un végétarien, et on n’essaie pas de convertir un amateur de Coke en amateur de Pepsi », précise le vice-président. 

« On ne vend pas les données et elles sont anonymisées sous la forme d’un chiffre alphanumérique. On ne sait pas ce que telle personne achète, et on ne compile pas ces renseignements. Ça ferait très Big Brother, et on n’est pas là du tout », ajoute-t-il.