Mon Fric
Les fabricants québécois de manteaux cessent d'utiliser la fourrure
Facebook Quartz Co  

Les fabricants québécois de manteaux cessent d'utiliser la fourrure

Certains ne sont pas contents.

Mon Fric

Mon Fric

Cette décision a de quoi réjouir les défenseurs des animaux, mais soulever l'indignation des trappeurs : les fabricants de manteaux d'hiver ont cessé d'utiliser de la fourrure, rapporte le Journal de Montréal

C'est notamment le cas chez les entreprises Canada Goose, Kanuk et Quartz.Co.

« Ça fait à peu près deux ans, presque trois, qu’on a arrêté de produire des manteaux avec fourrure », fait savoir Jean-Philippe Robert, PDG de Quartz, en entrevue au quotidien montréalais. 

D'ici la fin de la saison, l'entreprise québécoise aura vendu ses derniers manteaux fabriqués avec de la fourrure.

« C’est en lien avec notre vision d’avoir une approche écoresponsable. C’est en adéquation avec ce que le client recherche aujourd’hui – l’acceptabilité sociale et tout ça », ajoute M. Robert.

La fourrure est chose du passé depuis juillet 2021 chez Kanuk.

« Nous avons décidé de nous retirer de la fourrure par respect pour la ressource », a ajouté une porte-parole de Kanuk, Véronique Blais, au Journal de Montréal. Elle affirme toutefois que la décision n'a pas été prise en raison des pressions d'organismes de protection des animaux.

Si Canada Goose conserve la fourrure, l'entreprise ne se limite qu'à des peaux recyclées depuis cette année.

Mais d'après le directeur de l’Institut de la fourrure du Canada, Doug Chiasson, ces décisions auraient été prises à cause de la « désinformation » et du « harcèlement » des « groupes antifourrure ». 

« Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de marché ou de demande pour la fourrure. C’est à cause de la pression exercée par ces groupes », affirme-t-il au Journal de Montréal. 

« On n’est pas obligés de cracher sur ce qui a été fait dans le passé, mais la société évolue et on s’adapte », ajoute de son côté Jean-Philippe Robert. Toutefois, son entreprise ne mettra pas de fausse fourrure sur les collets.

« La fourrure synthétique, ça ne performe pas et ça vieillit très mal. On a travaillé sur la construction de nos capuchons pour nous assurer que le produit continue à être hautement fonctionnel, ce qui est extrêmement important, surtout dans un marché comme le Québec, où c’est une fonction presque vitale », dit-il. 

Les rembourrages seront également encore en duvet de canard. « Le duvet, c’est un sous-produit de l’industrie agroalimentaire », précise M. Robert.