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Les salaires devraient être plus hauts que prévus cette année au Québec
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Les salaires devraient être plus hauts que prévus cette année au Québec

Enfin une bonne nouvelle pour les contribuables.

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Alors que l'inflation vise tous les secteurs de l'économie, les Québécois auront enfin droit à une bonne nouvelle. Selon les prévisions de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), les salaires devraient augmenter plus que prévu en 2022, rapporte l'Agence QMI. 

En septembre dernier, le CRHA prévoyait une hausse moyenne de 2,9 %. Elle évalue maintenant l'augmentation de salaire, en excluant les gels, à une moyenne variant entre 3,3 % et 3,5 %. Il s'agit là d'un taux plus élevé que la moyenne ailleurs au pays, qui se situe entre 3,1 % et 3,4 %.

« Le contexte actuel, marqué par une forte inflation ainsi que la difficulté à attirer et retenir les talents pousse les employeurs du Québec à revoir à la hausse leurs prévisions d'augmentation salariale », a fait savoir mardi l'Ordre des CRHA dans sa mise à jour des prévisions.

« C'est ainsi que pour conserver les personnes ayant un rôle critique pour l'organisation, celles dont le risque de départs est plus élevé, qui sont les plus performantes ou ayant un fort potentiel, les employeurs voudront probablement leur accorder une attention particulière. Il en va de même pour les employés qui se trouvent actuellement au bas de leur échelle salariale. Et ceci, tout en préservant l'équité interne », ajoute Manon Poirier, directrice générale de l'Ordre des CRHA, dans des propos repris par l'Agence QMI. 

L'Ordre prévoit également que 2022 pourrait donner lieu à « des investissements soutenus touchant l'ensemble des conditions de travail », entre autres en ce qui concerne le travail hybride et les programmes de santé mentale et de bien-être.

« Le marché s'arrache les talents et les offres sont de plus en plus généreuses. Les employeurs n'ont pas d'autre choix que d'innover dans leurs pratiques de rémunération globale et surtout plus largement, celles de la gestion des ressources humaines », a poursuivi Mme Poirier.