Mario Dumont dénonce « une arnaque à l’épicerie » et n'est pas tendre dans ses commentaires
Il affirme que « le consommateur se fait rouler dans la farine, victime d’une double arnaque »
Dans une chronique pour le Journal de Montréal, Mario Dumont dévoile « une arnaque à l’épicerie » liée au phénomène de « réduflation » qui consiste à diminuer la quantité d'un produit pour le vendre au même prix ou même plus cher.
Le chroniqueur prend l'exemple des barres de céréales dont plusieurs marques ont décidé de diminuer la quantité dans leurs paquets. Au lieu d'en trouver 6, on en trouve 5.
Voici ce que dit l'Agence du revenu du Canada (ARC) sur les taxes sur les barres de céréales: « Les barres céréalières sont taxables lorsqu’elles sont vendues individuellement et lorsqu’elles sont vendues dans des boîtes contenant moins de six barres. Les boîtes contenant six barres ou plus sont détaxées ».
C'est là où ça devient aberrant et Mario Dumont affirme que « le consommateur se fait rouler dans la farine, victime d’une double arnaque ».
« La boîte coûtait 4$ pour six barres. On a baissé la quantité à cinq barres pour garder la boîte au même prix. Mais elle devient taxable à la caisse et vous coûte désormais 4,60$. Plus cher pour moins! Chaque barre passe de 0,67$ à 0,92$, une augmentation de ...37%!!! », s'indigne-t-il.
Effectivement, c'est aberrant. Le consommateur paye donc plus cher pour moins. Cela avantage le fabricant qui vend son produit avec moins de quantité au même prix, mais cela avantage aussi le gouvernement qui peut percevoir des taxes sur le produit en question alors qu'il n'en percevait pas avant.