Mon Fric
Mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent une baisse des taux d'intérêt
Adobe Stock  

Mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent une baisse des taux d'intérêt

Prenez votre mal en patience !

Mon Fric

Mon Fric

Une mauvaise nouvelle attend ceux qui souhaitent une baisse des taux d'intérêt. Selon la sous-gouverneure-principale de la Banque du Canada, les taux d'intérêt risquent de ne pas revenir à ce qu'ils étaient avant la pandémie, rapporte La Presse canadienne

Carolyn Rogers a fait cette annonce jeudi, coupant court aux espoirs les plus optimistes. 

« On pourrait être tentés de croire que les bas taux auxquels on s’est habitués vont finir par revenir un jour. Mais il y a des raisons de penser que ce ne sera peut-être pas le cas », a-t-elle prévenu dans un discours.

Elle souligne que les changements à l'économie mondiale, notamment le fait que les baby-boomers qui arrivent à le retraite se mettent à dépenser plutôt qu'à épargner, pourraient carrément mener à une nouvelle hausse des taux d'intérêt.

Le conflit entre Israël et le Hamas, de même que la hausse de la dette publique, pourraient également amener les taux à la hausse.

« Il y a évidemment beaucoup d’incertitude dans tout ça. Mais il n’est pas difficile d’imaginer un monde où les taux d’intérêt restent durablement plus élevés que ce à quoi les gens se sont habitués », a-t-elle fait savoir. 

Rappelons que depuis mars 2022, la Banque du Canada a procédé à de nombreuses hausses de son taux directeur, le faisant passer de 0,25 % à 5 %. Le taux actuel est le plus haut depuis 2001. 

Cette hausse a pour but de freiner l'inflation, après l'explosion des prix à la suite de la pandémie. Des économistes croient également que les taux ne reviendront pas à leur niveau pré-pandémique, notamment en raison des changements dans l'économie mondiale. 

De plus en plus de gens qui renouvellent leur hypothèque sont maintenant confrontés à cette hausse de taux. 

« Une adaptation précoce et progressive réduit le risque de devoir prendre plus tard des mesures brusques, voire déstabilisantes », a souligné Mme Rogers. 

D'autres ajustements seront faits par la Banque du Canada, qui scrute de près leurs effets sur l'économie. 

« Les effets des hausses de taux d’intérêt sont toujours en train de se propager dans l’économie. On va devoir surveiller de près tant les indicateurs de tensions sur le crédit que les données des enquêtes pour voir comment les entreprises et les ménages s’adaptent », a-t-elle fait savoir.

Source: La Presse