Mauvaise nouvelle pour Rona qui a dû prendre des décisions difficiles
L'entreprise met fin à l'emploi de 180 Québécois
Alors que RONA a procédé à la suppression de 275 emplois au Québec lors des derniers mois, l'entreprise a dû prendre une nouvelle fois des décisions difficiles, rapporte La Presse.
Le quotidien indique que RONA a procédé ce mardi à la suppression de 180 emplois dans la province. Il s'agit de postes qui se trouvaient à la fois au siège social (Boucherville), dans des magasins ainsi que dans le centre de distribution (Terrebonne).
La Presse ajoute que les activités du centre de distribution prendront fin au mois de mars 2024.
Pour ne rien arranger, ce sont 120 emplois supplémentaires qui ont été supprimés ailleurs au pays. Il s'agit de postes de bureau, mais aussi de magasins.
« Alors que nous regardons vers l’avenir, RONA doit revenir à son essence et ajuster son modèle opérationnel en devenant une organisation plus agile et animée d’un esprit entrepreneurial, comme elle l’était auparavant. Dans cette nouvelle phase de notre évolution, nous devons simplifier nos opérations et éliminer les inefficacités créées au cours des dernières années », explique l'entreprise.
Ces décisions difficiles de l'entreprise lui permettront de « financer d’importants investissements stratégiques dans différents domaines, comme RONA+, le numérique et [son] réseau de marchands », souligne RONA.
Rappelons que RONA a fait couler beaucoup d'encre au cours des derniers jours en raison de sa nouvelle plateforme numérique qui n'est pas proposée en langue française.
Destinée aux manufacturiers, aux fabricants ainsi qu’aux fournisseurs de produits et matériaux de construction qui sont en vente dans les différentes succursales de l'entreprise, cette nouvelle plateforme numérique a suscité une certaine surprise.
« Il est possible de procéder en anglais ou en espagnol. Mais en français ? Oubliez ça ! Même si RONA a été fondée au Québec et que son siège social est officiellement toujours ici, ce n’est juste plus possible. C’est en anglais ou en espagnol. Ou pas du tout ! », a déploré un fournisseur