Mon Fric
On a une petite idée à quoi va ressembler votre augmentation de salaire l'an prochain.
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On a une petite idée à quoi va ressembler votre augmentation de salaire l'an prochain.

Encore plus d'argent dans vos poches !

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Si de nombreux Québécois écopent de l'inflation, sachez qu'une bonne nouvelle vous attend ! Selon l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), les augmentations de salaire pour 2024 continueront d'être élevées.

Ainsi, parmi tous les emplois confondus, les augmentations salariales devraient être de l'ordre de 3,7 % l'année prochaine. Il s'agit de la deuxième prévision la plus élevée depuis 15 ans. Rappelons qu'en 2023, l'augmentation de salaire moyenne était de 3,5 %. 

Seule une minorité d'entreprises prévoit un gel des salaires l'année prochaine, peu importe le secteur ou la taille de l'entreprise.

« Petites, moyennes ou grandes, toutes les entreprises doivent tenir compte des attentes élevées des travailleurs, engendrées par l’inflation des dernières années et par la rareté relative de la main-d’œuvre, qui persiste en dépit du ralentissement actuel. Malgré leurs contextes respectifs, les PME et le secteur du commerce de détail doivent aussi rajuster leurs offres salariales », déclare Manon Poirier, CRHA, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, dans un communiqué. 

Ce sont les secteurs du commerce de gros et de détail, des services professionnels et techniques et de l'agriculture et de la foresterie qui risquent de voir les plus fortes hausses de salaire. Les secteurs de la fabrication, du transport et entreposage, de la finance et des assurances, du secteur des arts, spectacles et loisirs risquent de leur côté d'avoir droit à des hausses de 4 %. 

L'ordre des CRHA prévoit néanmoins que les employés syndiqués risquent de connaître des hausses de salaire inférieures à celles des employés non syndiqués. 

« L'avantage des conventions collectives, c'est qu'elles donnent de la prévisibilité aux employés quant à leur salaire et leurs conditions puisque les conventions sont signées pour quelques années. Le revers, c'est qu'elles offrent moins de latitude et de capacité à s'adapter rapidement au contexte et au marché dans l'octroi des augmentations annuelles. On a constaté que les conventions collectives signées dans le contexte inflationniste de la dernière année contenaient souvent un rajustement significativement plus élevé pour la première année de la convention, puis plus modeste pendant les années suivantes », ajoute Manon Poirier.

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