Richard Martineau ramasse complètement Loto-Québec sa chronique fait réagir les internautes
Il dénonce les pratiques de la société d'État.
Mon Fric
Après que le Journal de Montréal eut révélé que Loto-Québec permettait à des gens plus vulnérables de continuer à jouer en payant comptant, Richard Martineau a tiré à boulets rouges sur la société d'État.
Dans sa chronique publiée jeudi intitulée Loto-Québec pense aux pauvres également dans le Journal de Montréal, Richard Martineau n'en revient pas que la société d'État accommode les gens plus vulnérables pour leur permettre de continuer à jouer.
« Parce que Loto-Québec est prête à faire des pieds et des mains pour accommoder les miséreux qui veulent s’appauvrir encore plus. NON SOLVABLES, BIENVENUE ! », ironise-t-il.
« C’est pas cool, ça ? », ajoute-t-il ensuite en expliquant comment la société d'État permet aux joueurs qui ont un mauvais crédit de continuer à jouer, même si leur compte bancaire et leur carte de crédit sont bloqués.
« Votre banque ne veut plus vous passer de l’argent et votre situation financière catastrophique ne vous permet plus de posséder une carte de crédit ? Pas grave ! Depuis 2016, Loto-Québec vend aux gens non solvables l’équivalent de cartes prépayées qui leur permettent de jouer dans ses casinos en ligne ! », dénonce-t-il.
« Tu es dans la chnoute jusqu’au cou et tu veux te creuser un trou encore plus profond ? Loto-Québec va te passer une pelle ! C’est fou, tout ce que l’État est prêt à faire pour nous aider à remplir ses coffres ! », dénonce Richard Martineau.
Il souligne également le message paradoxal que semble envoyer la société d'État : « Et après ça, Loto-Québec nous dit : "Un jeu doit rester un jeu" », cite-t-il.
Le chroniqueur dénonce également les intentions de la société d'État. « Si on a permis à Loto-Québec de mettre la main sur les loteries, les bingos et les jeux d’argent, ce n’est pas parce que cette société se comporte de façon responsable. C’est parce que les millions de dollars qu’elle amasse vont dans les poches de l’État. Quand Pete organise une partie de poker payante, il commet un crime. Quand l’État fait la même chose, il rend service à la communauté », conclut le chroniqueur.
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