Une restauratrice se venge férocement de clients qui sont partis sans payer leur facture.
Sa vengeance ne fait vraiment pas l'unanimité au près des internautes.
Une restauratrice a décidé de donner une bonne leçon à un groupe de clients qui est parti sans payer sa facture.
C'est dimanche dernier que Béatrice Laurent, la gérante de la Brasserie du Boulonnais, à Cambrai, a été victime d'un vol lorsqu'un groupe de clients a décidé de quitter sans payer sa facture.
Comme l'a indiqué Béatrice Laurent, le groupe a annoncé qu'il sortait fumer une cigarette, puis il en a aussitôt profité pour prendre la poudre d'escampette, laissant ainsi une facture impayée de 150 euros.
La restauratrice a expliqué: «Ce soir, quatre personnes sont sorties pour aller fumer. Ils ont mangé, consommé et là, plus personne. Ils sont partis sans payer. Ils avaient pris des apéritifs, des viandes plus chères, des entrecôtes, du vin… Ils se sont fait plaisir. Jamais je n’aurais pensé qu’ils seraient partis sans payer. Le comble, c’est qu’ils avaient réservé ! Est-ce que c’est sous un faux nom, je ne sais pas. Il faut être culotté quand même.»
Comme le restaurant est équipé d'un système de vidéosurveillance, Béatrice Laurent a réalisé que le groupe de clients avait été clairement filmé alors qu'il fumait à l'extérieur.
La restauratrice a donc décidé de publier sur les réseaux sociaux une capture d'écran montrant le groupe, tandis que les visages sont masqués par un dessin.
Le message qui accompagne la photo met en garde les clients en question: «Veuillez régler l’addition sinon votre visage sera diffusé et une plainte sera déposée.»
Lors d'une entrevue avec Le Parisien, Béatrice Laurent a déclaré: «Je leur laisse trois jours pour venir payer avant d’aller porter plainte. S’ils reviennent payer, je ne donne pas tout de suite. Et puis, je demanderai pourquoi ils ont fait ça. On bosse comme des fous. On ne mérite pas ça.»
De plus en plus d'établissements utilisent des stratagèmes similaires afin de décourager les clients de commettre des délits du même genre. À titre d'exemple, certains magasins affichent les visages des voleurs, et ce, même si la loi interdit une telle pratique aux commerçants.
Enfin, Béatrice Laurent a confié au Parisien que par le passé, elle a déjà été victime d'autre groupe de clients qui était parti sans payer et après les avoir menacés de diffuser leurs visages, ceux-ci sont revenus pour payer leur facture.