Une taxe pour les touristes qui veulent séjourner aux Îles-de-la-Madeleine.
Les vacanciers qui souhaitent aller aux Îles-de-la-Madeleine devront payer une taxe supplémentaire.
Mon Fric
Les vacanciers qui iront s'aventurer pendant plus de 24 heures aux Îles-de-la-Madeleine devront désormais payer une taxe.
C'est dès le 1er mai que toute personne de 13 ans et plus devra acquitter 30 $ plus taxes pour réaliser un séjour de plus de 24 heures aux Îles-de-la-Madeleine, à concurrence de 100 $ plus taxes par famille.
La municipalité dit souhaiter récolter un million de dollars annuellement grâce à cette taxe.
Il est intéressant de noter que cette somme est destinée à être injectée dans le Fonds de gestion durable du territoire.
La taxe, qui sera perçue sous la forme de la Passe Archipel, sera en vigueur du 1er mai au 14 octobre pour quiconque effectue un séjour de plus de 24 heures aux Îles-de-la-Madeleine.
Il sera possible d'effectuer un paiement en ligne, sur une plateforme sécurisée, avant la fin du passage aux Îles. Le visiteur obtiendra alors un code QR.
Toute personne qui contreviendra s'exposera à une sanction pouvant atteindre 1000 $.
Voici un reportage de Radio-Canada à ce sujet:
Jacky Poirier, porte-parole du comité Oui à une gestion municipale responsable, a expliqué au journal Le Devoir que la mise en place de la redevance semble improvisée. M. Poirier dit croire que des touristes seront refroidis par cette taxe: «C’est une goutte de plus qui peut faire déborder le verre d’eau, avec l’augmentation du coût de l’essence et tout. Il ne faut pas banaliser les 30 $.»
Voici une chronique de TVA Nouvelles à ce sujet:
Pour sa part, le maire Antonin Valiquette a défendu cette réglementation: «Ça fait un an et demi que nous sommes dans l’élaboration d’une réglementation. Ç’a l’air simple, mais c’est assez compliqué merci. […] On aurait bien aimé ça pouvoir sortir, jour 1, avec un beau modèle applicable, tout de suite, qui n’a jamais été fait auparavant. Mais non. Il faut qu’on y aille petit à petit.»
Enfin, le maire a ajouté que la mesure entrera dans sa première année d’implantation et que l’apport de correctifs demeurera possible en cours de route.