Air Canada refuse de reporter leur voyage dans le Sud malgré des assurances

Alors qu'ils étaient censés partir le 30 décembre pour la Barbade, des résidents de Magog en Estrie semblent incapables de reporter leurs vacances, même si le gouvernement déconseille tout voyage à l'étranger en raison du variant Omicron. 

Robert Butler et ses deux frères avaient décidé d'organiser un voyage pour leur famille au mois de septembre, rapporte TVA Nouvelles. 

Ainsi, un total de 16 membres de leur famille devait passer le Nouvel An 2022 au soleil. Mais comme le variant Omicron a entraîné une hausse fulgurante des cas de COVID-19, ils ont demandé à Air Canada de reporter la date de leur voyage. 

Mais la compagnie aérienne canadienne leur a refusé une telle requête, et ce, malgré une assurance annulation. 

« On ne peut pas donner de crédit. S’ils [les clients] cancellent (sic), la condition générale s’applique : à moins de 30 jours du départ, 100% non remboursables, perte totale », a fait savoir Vacances Air Canada par écrit. 

La compagnie justifie sa décision du fait que le gouvernement recommande de ne pas voyager, sans interdire formellement les gens de quitter pour l'étranger. 

« On ne veut pas non plus propager cette maladie-là. On est vraiment déchirés. On a la chance de faire ce voyage-là, mais aussi, moi, j’ai toujours dit, si on court après le trouble, on augmente nos chances de le trouver. En ce moment, je cours après le trouble », estime M. Butler à TVA Nouvelles.

 Vendredi, il a reçu un appel de la compagnie aérienne, qui lui proposait finalement un remboursement... de seulement la moitié du voyage. Mais la famille Butler refuse une telle proposition. 

La facture totale pour 16 personnes à la Barbade s'élève à presque 100 000 $. S'il ne se fait pas rembourser ou créditer son voyage, M. Butler ignore toujours s'il partira. 

« Je vais vous dire ça le 30 au matin. Ce qui gâche mes Fêtes », déplore-t-il. Son assurance annulation ne peut pas être utilisée en raison du variant Omicron étant donné que la COVID-19 était déjà un virus connu au moment d'acheter les billets pour le voyage.