Alors que la saison des bleuets commencera officiellement dans quelques semaines, plusieurs producteurs estiment que les prévisions sont bonnes, rapporte TVA Nouvelles.
En 2021, les récoltes avaient été minées par le gel et les sécheresses. Mais les fortes pluies cette année ont plutôt joué en la faveur des producteurs.
« De ce que j'ai vu dans mes bleuetières, c'est du jamais vu. Pour avoir jasé avec d'autres producteurs, toutes les bleuetières que j'ai vues, c'était chargé. Ça devrait être une très grosse année », estime Daniel Gobeil, producteur de bleuets sauvages, en entrevue avec TVA Nouvelles.
« On a remplacé par des bourdons et des mégachiles. Ça semble avoir fait un bon travail. Ça s'annonce être une bonne récolte ! », ajoute de son côté Stéphanie Maltais-Côté, directrice des ressources humaines pour l’usine de congélation Saint-Bruno, au sujet du processus de pollinisation par les abeilles.
« Il a fait chaud samedi et dimanche, aujourd'hui la pluie, c'est parfait. Mais on a une température qui est froide. Samedi matin, il y a des endroits que des producteurs qui ont enregistré -1.3. À -1.3, c'est gel é! Mais pas assez pour affecter les bleuets au stade qu'ils sont », précise M. Gobeil.
D'ailleurs, le temps froid a permis aux fleurs de se développer sur une période plus étalée dans le temps.
« Ça a permis au pollinisateur indigène et à ceux qui louent des abeilles et des bourdons de polliniser une plus grande quantité de fleurs. Ça fait que le temps froid et humide a favorisé une plus grande pollinisation », observe M. Gobeil, qui craint néanmoins l'arrivée d'un front froid et des chutes de grêle.
« Si les bleuets sont plus avancés, disons, vers le 8 août, si on a de la grêle, ça va finir drette là. Mais si on n'a pas d'inconvénients de sécheresse ou de grêle, ça devrait être une très grosse année », prédit-il.