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Ça va coûter plus cher pour chauffer votre maison avec ce type de chauffage cet hiver !
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Une étude publiée mercredi conclut que le chauffage au gaz coûte jusqu'à deux fois plus qu'un système électrique central avec accumulateur de chaleur et thermopompe, rapporte l'Agence QMI

L'étude d'Écohabitation publiée mercredi a été demandée par des groupes environnementalistes. Le document conclut que la biénergie électricité-gaz dans les nouvelles maisons unifamiliales était de 32 % plus chère que l'électricité au tarif D d'Hydro-Québec.

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Ainsi, l'étude fait un pied de nez à l'argument d'Hydro-Québec, qui a proposé un nouveau programme de biénergie avec Énergir. Les organisations qui ont demandé l'étude estiment que des solutions moins chères et moins polluantes que le gaz et qui n'émettent pas de GES existent. 

Selon les organisations, le gouvernement devrait rejeter les « fausses solutions ». D'ailleurs, des audiences commencent aujourd'hui en vue de faire réviser la décision de la Régie de l'énergie sur la hausse des tarifs d'électricité en vue de pallier les pertes de la société d'État, qui pourraient ainsi coûter jusqu'à 2,4 G$ à ses abonnés. 

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« C'est maintenant clair, il n’y a aucun avantage pour le consommateur à passer à la biénergie. Ça lui coûterait plus cher et ce serait plus polluant qu’un système tout électrique », a précisé Émile Boisseau-Bouvier, analyste chez Équiterre, dans des propos repris par l'Agence QMI.

« Hydro-Québec doit cesser de promouvoir la biénergie, une fausse solution qui, sur tous les plans, coûte trop cher aux Québécois », a poursuivi Jacques Rousseau, secrétaire général du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec.

« Aller vers la biénergie est non seulement un non-sens sur le plan financier en alourdissant inutilement le coût de la facture énergétique des ménages », plaide Anne-Céline Guyon, chargée de projet de Nature Québec.

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Par ailleurs, saviez-vous à quelle température il faudrait chauffer votre maison cet hiver?

Si plusieurs estiment qu'il faudrait maintenir la température à 19 degrés cet hiver pour réduire sa consommation d'électricité, ce chiffre n'est pas basé sur des calculs scientifiques, rapporte le journal 24 heures.

Depuis le mois de septembre, le président français, Emmanuel Macron, recommande de chauffer à cette température. Mais cette valeur est issue du code de l'énergie français datant de... 1978. Cette année-là, la température maximale avait été baissée après le choc pétrolier de 1974. Comme l'Europe subit de plein fouet une explosion du prix de l'énergie en raison de la guerre en Ukraine, la mesure est de nouveau à l'ordre du jour. 

Toutefois, ce chiffre ne se base sur aucune information scientifique, rapporte le Monde. L'Union européenne a toutefois adopté un règlement demandant aux pays de réduire de 15 % leur consommation de gaz d'ici le 31 mars prochain. Plusieurs États ont donc prôné la limite des 19 degrés. 

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Chez nous, un règlement du Tribunal administratif du logement du Québec (TAL) précise qu'un propriétaire doit maintenir un logement locatif à 21 degrés. Toutefois, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on recommande plutôt la température moyenne de 18 degrés dans un logement dans un pays froid ou tempéré... sauf s'il héberge des personnes vulnérables.  

Toutefois, baisser la température d'un seul degré peut faire une différence sur votre facture, au Québec.

« Ce n’est pas le même coût en termes de chauffage si je passe de 18°C à 19°C que si je passe de 22°C à 23°C. Les gens qui chauffent déjà beaucoup ne feront pas beaucoup d’économies s’ils diminuent d’un seul degré. Par contre, si on passe de 20°C à 19°C, il est possible de réaliser des économies de l’ordre de 5 à 7% », évalue David Benatia, professeur adjoint au Département d’économie appliquée de HEC Montréal, en entrevue au 24 heures. 

M. Benatia rappelle que le prix du chauffage ici est bien plus abordable que de l'autre côté de l'Atlantique.