Mon Fric
Ce radar photo ne cesse de « flasher » et remet environ 10 000 contraventions par mois.
Adobe Stock  

Ce radar photo ne cesse de « flasher » et remet environ 10 000 contraventions par mois.

Les automobilistes de ce secteur ne se domptent pas.

Mon Fric

Mon Fric

En un mois seulement, près de 10 000 constats d'infractions ont été générés à la suite de l'installation du radar photo sur l'autoroute Dufferin-Montmorency, à Québec, rapporte Radio-Canada.

Depuis l'installation du radar en février, ce sont 22 189 constats qui ont été remis. De ce nombre, 10 000 ont été remis après la fin du mois d'avril. En date du 31 mai, la valeur totale des constats était de 3 423 022 $, d'après des données du ministère de la Justice. 

C'est environ 12 000 excès de vitesse qui ont été captés par le radar entre février et avril. D'ailleurs, en avril, environ 7 500 chauffards ont reçu une contravention après avoir roulé au-dessus de la limite permise. 

Rappelons que la vitesse maximale passe à cet endroit de 100 à 70 km/h sur environ 800 mètres. 

Le radar photo avait été installé après une analyse qui avait été faite à la suite d'un accident mortel qui avait tué 4 personnes en septembre 2021.

« L'aménagement incite à la vitesse sur Dufferin-Montmorency et le principe du radar photo, c'est la certitude d'avoir une sanction si on ne respecte la règle. À cet endroit-là, l'incitation à la vitesse est plus forte que la certitude de la sanction », estime Claude Villeneuve, chef de Québec d'abord, en entrevue avec Radio-Canada. 

« C'est la preuve que l'aménagement n’est pas adéquat et que ce n'est pas un radar photo qui va être la solution. Le comportement, il ne va pas changer juste de cette façon. [...]. Il va falloir en prendre acte », ajoute-t-il. 

« On parle par exemple de fermer la sortie François-de-Laval, ce n'est pas bon pour le boulevard Saint-Anne. On parle de changer les limites de vitesse à différents endroits, l'aménagement va demeurer le même. À terme, on va toute essayer les solutions, on va toujours en revenir à la même solution. Il faut enlever l'autoroute de cet endroit-là et en faire un boulevard urbain. C'est ça, la solution », poursuit M. Villeneuve. 

Articles recommandés:

Source: Radio-Canada