Ces épiceries qui permettent aux Québécois d'économiser 30 % à 70 % sur votre facture.
Elles sont de plus en plus populaires chez les Québécois.
Alors que les prix des factures continuent de grimper dans les divers supermarchés, bien des gens ignorent que des épiceries de liquidation permettent d'économiser de 30 % à 70 % sur votre facture.
C'est l'émission de télévision L'Épicerie, qui est diffusée sur les ondes de Radio-Canada, qui a produit un reportage au sujet des épiceries de liquidation, que certains appellent aussi des épiceries d’escomptes.
Le fonctionnement des épiceries de liquidation est très simple: celles-ci proposent des d’inventaire qui proviennent parfois directement de divers fournisseurs, ou de grandes chaînes d'épiceries qui revendent à rabais des produits invendus afin de permettre un roulement d'inventaire.
Les épiceries de liquidation offrent aussi des produits dont l’emballage est imparfait, ou dont la date de péremption approche ou est même dépassée.
Annie Ferland, docteure en pharmacie et diététiste-nutritionniste, a expliqué à L'Épicerie: «On croit à tort que la date ''meilleur avant'' indique le moment où l’aliment deviendra insalubre. Cette information nous donne plutôt le temps durant lequel un produit non ouvert et conservé adéquatement maintiendra sa fraîcheur, son goût et sa valeur nutritionnelle exacte. En aucun cas, on ne parle de nourriture non comestible ou dangereuse. Bref, on garantit le top de la qualité gustative jusqu’à cette date!»
Selon ce qu'indiquent les règles établies par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), ce ne sont que certaines catégories de produits qui peuvent être vendus après leur date de péremption.
On y retrouve notamment les yogourts, les denrées sèches, les marinades, les conserves et les œufs.
L'équipe de l'Épicerie a dénombré plus d’une cinquantaine d'épiceries de liquidation, seulement au Québec.
Un récent sondage du Conseil canadien du commerce de détail a d'ailleurs révélé que près de 60 % des consommateurs canadiens disent avoir changé leur façon de faire leurs achats.
Selon Maryse Côté-Hamel, professeure au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval, de plus en plus de gens sont tentés de faire de nouvelles expériences en raison du contexte économique: «On a beaucoup parlé du coût du panier d’épicerie dans les médias, alors il y a moins de gêne qu’avant à dire qu’on cherche des rabais. C’est même valorisé de partager les économies qu’on réalise en magasinant dans ces épiceries.»
La professeure a ajouté: «Les gens sont membres de groupes sur les réseaux sociaux et se confient leurs trouvailles, se donnent des trucs pour économiser davantage. Tout le monde est dans le même bateau.»
La propriétaire de Liquidation Marie, Marie-Ève Breton, dit croire que ces épiceries connaîtront un succès grandissant: «Je suis convaincue que c’est des habitudes que les gens vont garder. Pourquoi les consommateurs recommenceraient-ils à payer plus cher pour ce bien essentiel qu’est la nourriture?»
Enfin, Yves Dubé, d’Escomptes St-Jean, est visiblement du même avis que Mme Breton: «Les gens ont besoin de manger et moi, j’aime ça pouvoir dire que je leur fais épargner beaucoup d’argent. C’est aussi bon que dans une autre épicerie, à une fraction du prix, alors pourquoi s’en passer?»
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