De nombreux Québécois devront payer plus d'impôts en 2025.
Il faudra encore se serrer la ceinture.
Les Québécois et les Québécoises devront probablement se serrer la ceinture en 2025...
C'est jeudi que la Fédération canadienne des contribuables (FCC) a dévoilé son Rapport annuel sur les changements fiscaux du Nouvel An.
Selon ce qu'indique le rapport, les Québécois et les Québécoises devront notamment composer avec des hausses d'impôts en 2025.
Le directeur Québec pour la FCC, Nicolas Gagnon, a reconnu dans un communiqué que «Les hausses d’impôts donneront un mal de tête aux Québécois dès la nouvelle année.»
Le rapport explique que ces augmentations sont principalement liées aux hausses «drastiques» des taxes sur la masse salariale prévues par le gouvernement Legault.
En ce qui concerne les hausses d'impôts du gouvernement provincial, celles-ci affecteront les gains en capital, ainsi que des taxes sur l’alcool, sur les services numériques et sur la diffusion en continu.
Puisque les cotisations obligatoires au Régime de rentes du Québec (RRQ) et à l’assurance-emploi (AE) subiront aussi une augmentation, les travailleurs pourraient avoir à débourser jusqu'à 218$ supplémentaires.
Il faut aussi tenir compte d'une hausse des frais d’immatriculation dans la région de Montréal et la Ville de Québec.
Alors qu'à Montréal, on prévoit que les frais d'immatriculation passent de 59$ à 150$ par véhicule, les automobilistes de la Ville de Québec pourraient faire face à une augmentation de 30$ à 90$ par véhicule.
Enfin, comme l'a rappelé Nicolas Gagnon, François Legault a failli à ses promesses en 2022: «Si Legault veut vraiment aider les contribuables, il doit contrôler les dépenses de son gouvernement et tenir toutes les promesses de baisses d’impôts faites en 2022. Voilà ce que devrait être sa résolution pour la nouvelle année.»