Éric Duhaime se défend concernant l'histoire des taxes municipales impayées

On sait désormais pourquoi Éric Duhaime s'est retrouvé avec des taxes municipales impayées. C'est le chroniqueur Antoine Robitaille qui révèle le fin mot de l'histoire dans une chronique pour le Journal de Montréal. 

C'est pendant qu'il se retrouvait à bord du bus de campagne du Parti conservateur du Québec (PCQ) qu'il a pu s'entretenir à ce sujet avec celui qui aspire à devenir premier ministre de la province.

« Dans le cas le plus grave de taxes municipales non payées, 12 363 $, pure coïncidence : l’immeuble est dans mon quartier ! Et j’ai connu le locataire », écrit Antoine Robitaille dans les colonnes du JdM.

Le chroniqueur va parvenir à s'entretenir avec le locataire, père de 4 enfants, à condition qu'il puisse garder l'anonymat. 

« "Je me suis confié à Éric et il a offert de m’aider." Au début, un bail est signé prévoyant  "un petit loyer". Ils concluent une entente verbale : le locataire assumera les taxes », peut-on lire dans la chronique d'Antoine Robitaille.

Toutefois, le locataire n'arrivait pas à payer les taxes. « Même le loyer "n’est pas toujours payé", confirme Duhaime », peut-on lire dans la chronique.

Finalement, c'est Éric Duhaime qui lui avancera l'argent pour payer les 12 363 $ de taxes municipales impayées.

Vous pouvez lire la chronique complète d'Antoine Robitaille en cliquant ici.

Éric Duhaime a relayé une capture d'écran de cette chronique sur sa page Facebook et a accompagné cette image d'un texte explicatif.

« L’histoire vraie sort enfin. J’ai voulu aider un ami de longue date, un père de 4 enfants qui ne l’a pas facile. Il habite la maison. Je lui demandais de l’entretenir, payer les taxes, le chauffage, l’hydro et le câble. Même ça, il n’y arrivait pas », écrit le chef du PCQ.

« Je ne voulais pas raconter cette histoire publiquement pour ne pas exposer ses difficultés financières. Ce n’est aucunement d’intérêt public », assure-t-il.

« Le vrai monde, ce sont aussi des gens qui en arrachent pour payer leurs factures. C’est exactement ces gens-là que je souhaite représenter à l’Assemblée nationale », ajoute Éric Duhaime. 

« Je n’ai jamais fait un sou avec cette maison-là. Heureusement, un chroniqueur du Journal est voisin et connaît bien mon ami-locataire. Mon ami lui a donc raconté l’histoire », explique-t-il.

« Cela étant, je suis loin d’être un gars parfait. J’ai moi aussi payé des factures en retard, oublié de payer mon hydro et eu des contraventions de stationnement. J’ai également publiquement assumé l’entière responsabilité du retard de paiement des taxes depuis 4 jours », conclut celui qui souhaite devenir premier ministre.