François Legault se mêle de la situation à la SAAQ et dit sa façon de penser.
Le premier ministre François Legault a dénoncé la situation
Mon Fric
Le premier ministre François Legault a dénoncé la situation à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) en qualifiant celle-ci d'«inacceptable».
Alors que les problèmes liés à la transition des services vers la plateforme SAAQclic font couler beaucoup d'encre, le premier ministre François Legault n'a pas pu cacher son indignation quant à cette transition qui connaît des ratés et force des clients à faire la file aux différents points de services.
Tout en assurant en avoir discuté avec sa ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et son ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, le premier ministre ne s'est pas gêné pour indiquer qu'il n'était «pas du tout satisfait de ce qui se passe à la SAAQ».
Selon François Legault, la situation actuelle est tout simplement inadmissible: «Il semble y avoir des difficultés d’accès au site, entre autres la partie authentification. On est en train de regarder ce qu’on peut faire pour simplifier. [...] Puis, de l’autre côté, étant donné qu’il y a plus de gens dans les bureaux physiques de la SAAQ, il faut ajouter rapidement des employés pour répondre à la demande. [...] La situation actuellement est inacceptable et j’ai demandé que ce soit corrigé rapidement. »
Le premier ministre a aussi dit s'attendre à une collaboration active des employés de la SAAQ: «On espère avoir la collaboration de tout le monde pour être capable d’amener des nouveaux employés rapidement et temporairement.»
C'est le 20 février dernier que la nouvelle plateforme numérique de la SAAQ a été lancée.
La nouvelle plateforme avait pour objectif de permettre aux clients d'effectuer la plupart des transactions à distance et d’éviter les déplacements vers les points de services, en plus de faciliter le renouvellement du permis de conduire, le paiement de l’immatriculation ou la prise de rendez-vous pour un examen de conduite.
Rappelons enfin qu'environ 10 milliards de données ont dû être converties afin de mettre en oeuvre la nouvelle plateforme de la SAAQ.