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Grande déception pour un homme de 84 ans qui voulait s'acheter une voiture
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Grande déception pour un homme de 84 ans qui voulait s'acheter une voiture

« Je n'arrive toujours pas à y croire », a confié sa fille.

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Alors qu'une voiture coûte de plus en plus cher, plusieurs personnes ont besoin d'avoir recours au financement. Or, pour ceux qui ont déjà l'argent prêt à être déboursé pour l'achat d'un véhicule, une pratique de plus en plus courante risque de leur mettre des bâtons dans les roues, rapporte Radio-Canada

C'est ce qui est arrivé à Tammy Hussey lorsqu'elle a voulu acheter un véhicule avec son père de 84 ans. Les deux avaient l'argent nécessaire à la transaction sans devoir avoir recours à du financement. 

Or, lorsqu'elle s'est rendue au North York Chrysler dans la ville de Toronto, un vendeur leur aurait « brusquement » demandé de « partir » au moment du paiement. 

Son père était toutefois prêt à acheter un Jeep Compass 2021 sans financement. Mais sans prêt du concessionnaire, l'homme s'est vu refuser la transaction. 

« Être prié de quitter un concessionnaire alors que vous êtes prêt à signer un chèque pour acheter une voiture? Je n'arrive toujours pas à y croire », raconte Mme Hussey à Radio-Canada.

Grande déception pour un homme de 84 ans qui voulait s'acheter une voiture

Selon l'OBNL Car Help Canada, cette pratique serait de plus en plus courante. Et même si elle est frustrante, elle ne serait pas illégale. 

Certains constructeurs automobiles ont leur propre bureau de financement pour obtenir des prêts auprès des banques. Et ces dernières donnent de fortes commissions aux établissements qui leur donnent des contrats, dont les montants varient entre 500 et 2 000 $ par véhicule.

Les différentes banques du Canada ont été contactées par CBC, mais n'ont pas répondu aux demandes d'entrevue.

Selon le site web de North York Chrystler, les ventes comptant sont limitées « pour prévenir les exportations et les achats qui ne sont pas au détail, les ventes comptant sont limitées aux clients locaux qui résident dans un rayon de huit kilomètres du concessionnaire ». 

Les lois canadiennes ne précisent pas qu'une entreprise soit forcée d'accepter le paiement en espèces. 

Après s'être vu refuser la transaction, M. Hussey a finalement trouvé un Toyota RAV4 neuf qu'il a pu payer comptant auprès d'un compétiteur.

Source: Radio-Canada