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Le Beachclub d'Olivier Primeau devrait près de 2 M $ à Revenu Québec

Une véritable bataille entre l'entreprise et le fisc.

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Alors que Revenu Québec réclame près de 2 millions de dollars au Beachclub de Point-Calumet, la direction de l'entreprise conteste la somme demandée et place même l'une de ses filiales à l'abri de ses créanciers, rapporte le Journal de Montréal. 

Le fisc réclame 1,8 M$ pour des contrats d'artistes étrangers. 

« Ce sont des taxes à remettre pour les artistes », affirme le patron du Beachclub, Olivier Primeau, en entrevue au Journal de Montréal. Il estime qu'il ne devrait pas payer d'impôts sur une facture qui inclut les frais de déplacement des artistes. 

« On veut payer au complet, mais on veut payer le vrai montant. [...] On veut repartir à zéro et regarder vers l’avenir », a-t-il ajouté. 

L'homme d'affaires précise que ce sont ses troupes qui devraient réclamer les retenues d'impôts sur le cachet payé aux artistes venant d'ailleurs. Mais ces sommes incluent parfois des frais hors spectacles qui ne devraient pas être sujets à l'impôt, plaide-t-il. 

En attendant, la filiale événementielle du Beachclub s'est mise sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité le 7 février dernier dans le but de faire une proposition à ses créanciers, d'après les informations disponibles au Registre des entreprises. 

Ainsi, le Beachclub souhaite effacer ses dettes avant l'été. Si l'entreprise n'arrive pas à s'entendre avec ses créanciers, ces derniers pourraient réclamer des biens, ajoute le Journal de Montréal. 

La filiale événementielle du Beachclub a des dettes de 1,8 million $, dont la moitié est destinée à Revenu Québec et l'autre, à l'Agence de revenu du Canada. C'est le syndic Groupe Serpone qui a pris le dossier en main. 

Contacté par le Journal de Montréal, Revenu Québec a refusé de commenter la situation. Mais les réclamations remonteraient à 2019. 

En février dernier, le Journal de Montréal avait également rapporté d'autres problèmes financiers de la direction du Beachclub, qui aurait tardé à payer sept ou huit fournisseurs. Ils auraient toutefois depuis reçu leur argent. 

D'après M. Primeau, la filiale événementielle du Beachclub a été lourdement touchée par la pandémie, avec des pertes oscillant entre 1,9 et 2,5 millions $ depuis environ 2 ans.