Le plan controversé de Danielle Smith pour que Donald Trump renonce aux tarifs douaniers

La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a réagi aux critiques à son égard en déclarant qu'elle ne se laissera pas être accusée de traîtresse à la cause nationale.

C'est mercredi que Danielle Smith a réagi aux vives critiques dont elle fait l'objet en raison des démarches qu'elle a entreprises auprès de l'administration Trump.

De nombreuses voix ont notamment accusé la première ministre de l'Alberta de faire cavalier seul plutôt que de se fondre dans l’Équipe Canada, et ce, plus particulièrement en raison d'une entrevue qu'elle a accordée au média américain d'extrême droite Breitbart News.

Dans l'entrevue en question qui avait été enregistrée le 8 mars, mais qui a récemment refait surface, la première ministre de l'Alberta déclare que le Parti libéral du Canada profite de l’imposition de tarifs douaniers américains alors que les élections fédérales auront lieu le 28 avril prochain.

Toujours au cours de la même entrevue, Danielle Smith a reconnu que le chef conservateur Pierre Poilievre a des propositions qui sont « très en phase » avec l'administration de Donald Trump.

La première ministre de l'Alberta s'est défendue mercredi quant aux critiques à son sujet: « Je ne me tairai pas. L'Alberta ne restera pas silencieuse. Nous ne nous laisserons pas bousculer et qualifier de traîtres pour avoir simplement eu le courage de faire quelque chose pour remédier à la situation difficile de notre pays et de notre province [...]. »

Danielle Smith a ajouté que « tant que ce danger pour l'Alberta et notre économie ne sera pas écarté, ils devront me transporter sur une civière avant que je cesse de me battre pour cette province et pour sa population. »

Enfin, Naheed Nenshi, chef de l’opposition officielle en Alberta, se questionne sur la relation entre Danielle Smith et Ben Shapiro, une personnalité médiatique controversée de l’aile conservatrice américaine qui est connue pour avoir notamment tenu des propos homophobes et transphobes: « Ce n'est pas le genre de personnes avec lesquelles les Albertains veulent qu'elle s'associe. »