Alors que l'inflation sévit depuis l'année dernière, les prix ne risquent pas de baisser, rapporte l'Agence QMI, qui cite des experts sur la question.
« Ce qui se passe à l’autre bout de la planète a un impact dans nos campagnes », a déclaré l'analyste des marchés financiers chez R.J. O'Brien, Simon Brière, en entrevue à QUB Radio, vendredi.
Rappelons qu'après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les prix du blé avaient doublé, mais ont depuis baissé de moitié.
À l'épicerie, la situation est tout autre. « Il y a une sorte d'accoutumance », a résumé M. Brière au micro de Philippe Vincent Foisy.
« On arrive dans une situation où on a beaucoup d’inflation. Mais on vise le 2 %, c’est manière de dire qu’il y a de la vie », ajoute le spécialiste.
Il estime que la hausse des prix devrait être moins fulgurante, mais que les prix ne risquent pas de baisser.
Au niveau du marché immobilier, l'accès à la propriété reste « très difficile », observe M. Brière.
« Avec l’augmentation du taux d'intérêt, on vient réduire la capacité d’emprunt d'à peu près 40 », a-t-il calculé.
L'expert craint également la dette des Canadiens. « On a un endettement ici au Canada qui est énorme », dit-il.
Toutefois, il estime qu'une dette d'hypothèque reste mieux qu'une dette sur une carte de crédit.
« L’endettement fait en sorte que l'environnement économique est extrêmement vulnérable à une hausse des taux », souligne M. Brière.
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