Les restaurants veulent que les pourboires soient partagés
Une façon de lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre
Mon Fric
Avec la pénurie de main-d'oeuvre et l'inflation dans la restauration, la hausse de la facture, et ainsi du pourboire, augmente la différence entre le salaire d'un serveur et celui d'un employé de cuisine dans un même établissement. Ainsi, un changement de loi est réclamé par l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), en vue de permettre le partage de pourboires, rapporte La Presse.
« La pandémie nous a fait perdre de nombreux employés en cuisine », fait savoir d'emblée en entrevue à La Presse le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ, Martin Vézina.
La pandémie a forcé de nombreux employés de la restauration à se tourner vers d'autres sphères d'emplois. Depuis la réouverture des restaurants, il devient plus difficile d'embaucher des chefs des plongeurs et des employés de cuisine.
Dans la question du pourboire, un employé qui reçoit une somme décrite comme telle de la part d'un client n'est pas tenu de la partager avec ses collègues puisqu'elle lui appartient, d'après la Loi sur les normes du travail. Cela crée des disparités entre les salaires des serveurs et ceux des employés en cuisine. Par exemple, un cuisinier gagnait en moyenne 19 $ l'heure et un serveur, 35 $, d'après les données de l'ARQ pour l'automne dernier.
Toutefois, les employés peuvent décider entre eux de séparer les pourboires, en créant une convention sur laquelle leur employeur n'a aucun droit de regard. C'est déjà la façon de faire dans plusieurs établissements. Toutefois, ces derniers ont plus de difficulté à embaucher des serveurs, car ces derniers n'ont qu'à aller ailleurs pour faire un meilleur salaire en gardant tous les pourboires pour eux, observe M. Vézina.
Les restaurateurs demandent également que les crédits reliés aux pourboires soient révisés pour êtres calculés sur la totalité des pourboires reçus par leurs employés, et pas sur 75 % des pourboires déclarés.
Lisez l'excellent article de La Presse en cliquant sur le lien ci-dessous :