Pierre-Yves McSween lance un appel à la Banque du Canada pour baisser les taux d'intérêt
Une baisse rapide serait la bienvenue.
Mon Fric
Alors que les taux d'intérêt restent élevés, la Banque du Canada a annoncé mercredi qu'elle maintiendrait son taux directeur à 5 %. Mais cela a fait en sorte que de nombreux ménages doivent composer avec d'importantes hausses de leurs paiements hypothécaires lors du renouvellement de leur prêt. Selon Pierre-Yves McSween, la banque centrale se doit de prévoir les effets de la hausse du coût de la vie et des impôts sur les Canadiens, dit-il en ondes au 98,5 FM.
«Je travaille vraiment plus fort pour avoir moins de dollars net supplémentaires dans mes poches pour payer un taux hypothécaire supplémentaire. Donc, c’est une roue qui est très, très frustrante pour le contribuable présentement », observe-t-il.
« On comprend les enjeux économiques, mais les Canadiens, présentement, ce qu’ils font, ce qu’ils se disent, c'est "je ne peux pas couper dans l’hypothèque, parce que c’est un paiement négocié, contractuel. Je ne peux pas négocier ma voiture parce que c’est un paiement négocié, contractuel. Donc l'habitation, le transport, je ne touche pas à ça. Qu’est-ce qu’il me reste comme choix alimentation ? », illustre le chroniqueur.
« Et donc on se retrouve à payer là, c’est-à-dire de couper dans la qualité de ce qu’on mange, couper dans le volume, couper dans plein d’affaires, couper dans les restaurants, couper dans les sorties, couper dans le luxe et l’économie canadienne va s’en ressentir », poursuit le chroniqueur qui souhaite une rapide baisse du taux directeur de la part de la Banque du Canada.
Rappelons que, mercredi, la Banque du Canada a annoncé maintenir son taux directeur à 5 %.
« Au Canada, la croissance a stagné durant la deuxième moitié de 2023 et l’offre est devenue excédentaire dans l’économie. Un large éventail d’indicateurs donnent à penser que les conditions du marché du travail s’assouplissent encore. La croissance de l’emploi a été plus lente que celle de la population en âge de travailler, et le taux de chômage a augmenté progressivement pour atteindre 6,1 % en mars. On a vu récemment certains signes que les pressions sur les salaires se modèrent », a d'ailleurs écrit la banque centrale au moment d'annoncer sa décision.
La prochaine mise à jour du taux aura lieu le 5 juin.