Ralentissement important des ventes de maison au Québec
Ça fait longtemps que bien des gens attendaient cela !
Mon Fric
Après un boom immobilier qui a duré depuis deux ans, le Québec connaîtrait enfin un ralentissement, rapporte le Journal de Québec.
La situation s'observe même si le marché demeure avec un faible inventaire.
Ainsi, les ventes ont diminué mensuellement d'environ 23 % depuis juin 2021 en comparaison avec l'année précédente. Toutefois, le marché demeure encore excellent en comparaison avec la période qui a précédé la crise sanitaire.
Toutefois, l'engouement pour l'achat d'une propriété reste présent. Selon des experts, c'est plutôt le manque d'inscriptions sur le marché qui est la cause de ce ralentissement.
D'après l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), 8 891 propriétés sur 21 789 listées ont trouvé preneur au mois de février. En comparaison, sur 68 973 propriétés à vendre à la même période il y a quatre ans, on dénombrait 1 654 ventes de moins.
« Cette pénurie-là, c’est sûr que ça crée une pression importante sur le marché et sur les prix qui repartent à la hausse depuis quelques mois », explique Nicolas Geoffroy-Brûlé, dirigeant d’agence chez RE/MAX, en entrevue au Journal de Québec.
Actuellement, le prix médian pour une maison unifamiliale au Québec est de 422 000 $. En cinq mois, on enregistre donc une hausse de 57 000 $.
La hausse de prix a également été influencée par celle du taux directeur de la Banque du Canada. En mars, ce taux est passé de 0,25 % à 0,5 % et a entraîné une frénésie sur le marché.
« Beaucoup de gens se sont préqualifiés auprès de leur banque et ont essayé de se positionner sur le marché avant que les taux d’intérêt ne remontent », explique Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’ACPIQ, au Journal de Québec.
« On arrive à la fin de cette [surchauffe] », prédit-il.
Selon lui, de nouveaux propriétaires devront également vendre leur propriété s'ils font face à une hausse rapide des taux d'intérêt. Le marché pourrait également revenir à un niveau prépandémique en raison de l'inflation et des nouveaux projets de l'immobilier.