Toujours pas de contravention pour la pâtissière de Jonquière

Stéphanie Hariot, la fameuse pâtissière de Jonquière qui avait défié les consignes de la santé publique dans son établissement, n'a toujours pas reçu d'amende.

C'est avec humour que la pâtissière Stéphanie Hariot a commenté sa situation actuelle lors d'une entrevue avec Denis Lévesque: "J’espère qu’ils ont oublié mon dossier sur un coin de tablette ce serait vraiment bien."

Il y a un mois, la pâtissière a décidé de défier les consignes de santé publique en ouvrant la petite salle à manger de son établissement, or cet acte de désobéissance civile pourrait lui coûter des milliers de dollars.

En réponse à Denis Lévesque qui l'a questionnée afin de savoir si elle avait placé de l'argent de côté en prévision d'éventuelles amendes, la pâtissière s'est montrée très transparente en affirmant: "Non, je n’ai rien mis de côté (...) j’avais pas d’argent. Si je manifestais à la base, c’est parce que je n’ai pas d’argent donc je n’en ai pas plus pour payer les amendes."

Alors que la pâtissière a reçu plusieurs offres afin de la soutenir, Stéphanie Hariot a déclaré: "J’ai refusé tous les GoFundMe et tous les (dons) de citoyens qui voulaient contribuer parce que tant que je n’ai pas de “ticket”, je ne veux pas qu’on pense que je me remplis les poches."

Enfin, Stéphanie Hariot s'est clairement positionnée par rapport au "convoi de la liberté" en affirmant notamment qu'elle ne s'identifie pas à ce mouvement: "Je comprends la base du problème des camionneurs (...) ce sont eux qui remplissent les tablettes depuis le début. La première vague a été extrêmement difficile pour eux, on les a traités comme des pestiférés à ne pas pouvoir aller aux toilettes, rien du tout. [...] Je ne rejoins pas la cause des extrémistes qui veulent renverser le gouvernement parce que ce qu’ils demandent c’est complètement irrationnel (...) je me joins à la cause en guise de solidarité pour tous ceux qui se joignent en tant que peuple."