Un député danois dit le fond de sa pensée à Donald Trump dans une déclaration sans filtre
Anders Vistisen n'a pas fait dans la dentelle...
Alors que le 47e président des États-Unis dit avoir l'intention de faire l'acquisition Groenland, un député danois d'extrême droite a réagi à ce projet en suggérant à Donald Trump d'« aller se faire foutre ».
C'est depuis le mois de décembre que Donald Trump répète avoir l'intention de prendre le contrôle du Groenland, un territoire qui est pourtant lié au Danemark.
Dans une vidéo qui a été publiée la semaine dernière par RTE News, on peut justement y voir ce moment où le député danois d’extrême droite, Anders Vistisen, a invité Donald Trump à « aller se faire foutre », alors qu'il s'adressait au Parlement européen: « Cher président Trump, écoutez-moi très attentivement. Le Groenland fait partie du royaume danois depuis 800 ans. Il fait partie intégrante de notre pays. Il n’est pas à vendre. Laissez-moi vous le dire en des termes que vous pourrez comprendre. Monsieur Trump, allez vous faire foutre. »
Le vice-président du Parlement européen s'est aussitôt empressé de rappeler à l'ordre le député.
Laura Ballarin Cereza, une autre membre du parlement européen, a aussi tenu de vives critiques à l'égard de Donald Trump. La politicienne a aussi remis en question les intentions des milliardaires du web en déclarant: « À Mark Zuckerberg et compagnie [Elon Musk]: en Europe, nous avons un marché de millions d'utilisateurs qui fournissent de l'argent à vos compagnies, oui. Mais nous aimons aussi protéger nos citoyens et nos démocraties en élaborant des lois. Si vous n'aimez pas ça, vous pouvez toujours partir. C'est à prendre ou à laisser. Vous pouvez toujours prendre vos saluts nazis et votre énergie masculine et rentrer chez vous. »
Rappelons enfin que quelques jours avant son entrée en fonction, Donald Trump avait déclaré en conférence de presse: « Les gens ne savent même pas si le Danemark a légalement le droit d’y avoir accès, mais s’ils le savent, ils devraient y renoncer, car nous en avons besoin pour la sécurité nationale. Je parle de la protection du monde libre. Il y a des navires chinois partout. Il y a des navires russes partout. Nous ne laisserons pas cela se produire. »