Mon Fric

Un élu du Bloc Québécois choqué d'entendre « Bonjour/Hi! Suivant/Next! » à la SAQ

« Les sociétés d’État québécoises ne devraient-elles pas montrer l’exemple? »

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Si vous allez à la Société des alcools du Québec (SAQ), vous risquez de ne plus entendre l'expression « Bonjour, Hi » lorsque vous achèterez votre prochaine bouteille de vin. La direction de la société d'État a rappelé ses employés à l'ordre comme quoi cette expression était bannie, rapporte TVA Nouvelles

Cet avertissement survient après que le député Jean-Denis Garon, du Bloc québécois, s'est vu dire bonjour de façon bilingue dans une succursale de Montréal. 

« L’utilisation de cette formule n’est ni suggérée ni encouragée par la direction de la SAQ », a fait savoir la SAQ sur sont site web, jeudi. 

Rappelons que c'est dimanche que le député bloquiste de la circonscription de Mirabel a fait savoir sur X (anciennement Twitter) qu'il avait entendu plusieurs formulations bilingues comme « Bonjour-Hi » et « Suivant, Next » alors qu'il faisait des emplettes à la SAQ du Marché Jean-Talon à Montréal. 

« Je sors de la SAQ du marché Jean-Talon à Montréal…

« Bonjour/Hi! Suivant/Next! »

Les sociétés d’État québécoises ne devraient-elles pas montrer l’exemple?

Le français est notre seule langue officielle », a-t-il plaidé sur X.

« Bonjour M. Garon,
Merci d’avoir partagé votre expérience. Nous accueillons toujours nos clients en français et ce, dans tout notre réseau. Nous nous assurons de faire un rappel auprès des employés de cette succursale.
Bonne journée », lui a répondu la société d'État sur la même plateforme. 

Contacté par le Journal de Montréal, M. Garon estime qu'il n'est pas normal d'accueillir les gens de façon bilingue au Québec. « On n’accueille pas les gens en anglais ! On peut leur parler en anglais, c’est une question de respect, mais jamais on ne devrait les accueillir en anglais », a-t-il déclaré. 

Selon lui, les sociétés d'État québécoises devraient montrer l'exemple. « Les touristes sont assez intelligents pour comprendre, ne les prenons pas pour des imbéciles », a-t-il ajouté au quotidien montréalais.

Rappelons qu'en 2019, la SAQ avait déjà fait les manchettes en raison de l'utilisation de formules bilingues.