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Un grand nombre de Canadiens ont reçu jusqu'à 450$ pour la remise sur le carbone, mais les Québécois n'y ont pas le droit.

Par contre, de nombreux Canadiens peuvent recevoir jusqu’à 450 $ du gouvernement fédéral...

Maxime Albors

Quatre fois par année, de nombreux Canadiens peuvent recevoir jusqu’à 450 $ du gouvernement fédéral grâce à la remise canadienne sur le carbone (RCC). Par contre, cela ne concerne pas les Québécois et on va vous expliquer pourquoi.

« La Remise canadienne sur le carbone (précédemment connue sous le nom de paiement de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC)) est un montant non imposable versé pour aider les particuliers et les familles à compenser le coût de la tarification fédérale de la pollution. Il comprend un montant de base et un supplément pour les résidents des régions rurales et des petites collectivités », peut-on lire sur le site web de l'Agence du revenu du Canada (ARC).

Rappelons que le dernier versement, pour l'année 2024, de la remise canadienne sur le carbone a été déposé dans le compte des personnes concernées ce mardi 15 octobre.

Un grand nombre de Canadiens ont reçu jusqu'à 450$ pour la remise sur le carbone, mais les Québécois n'y ont pas le droit.
Crédit photo: Capture d'écran vidéo Facebook

Voici les conditions d'admissibilité à la RCC:

Un grand nombre de Canadiens ont reçu jusqu'à 450$ pour la remise sur le carbone, mais les Québécois n'y ont pas le droit.
Crédit photo: Capture d'écran site web Agence du revenu du Canada (ARC)

Voici les autres conditions d'admissibilité à la RCC:

Un grand nombre de Canadiens ont reçu jusqu'à 450$ pour la remise sur le carbone, mais les Québécois n'y ont pas le droit.
Crédit photo: Capture d'écran site web Agence du revenu du Canada (ARC)

Comme vous pouvez le constater, les Québécois ne sont pas admissibles à cette prestation et la raison est assez simple.

En effet, le Québec a mis en place son propre système qui est considéré comme équivalent à celui du fédéral.

« Le Québec a mis sur pied, en 2013, un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE) pour lutter contre les changements climatiques. En 2014, le Québec a lié son système à celui de la Californie, créant ainsi le plus grand marché du carbone en Amérique du Nord et le premier à avoir été conçu et à être géré par des gouvernements infranationaux de pays différents », peut-on lire sur le site web du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

« Ce marché est un outil de fiscalité verte qui permet à la fois de réduire les émissions de GES et de développer des secteurs stratégiques pour l’économie du Québec (technologies propres, efficacité énergétique, électrification des transports, etc.) », peut-on également lire.

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