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Isabelle Maréchal met en garde les Québécois de ne pas acheter de ces compagnies
Capture d'écran YouTube de QUB  

Isabelle Maréchal met en garde les Québécois de ne pas acheter de ces compagnies

« On a le gros bout du bâton »

Samuel Doiron

Vous connaissez probablement les plateformes Temu et Shein, ces applications et sites internet où vous pouvez acheter autant des vêtements que des objets électroniques ou des articles pour la maison pour des prix dérisoires, avec la qualité souvent désastreuse qui vient avec.

Temu et Shein ont vu leur popularité monter en flèche en raison de leur capacité à proposer des articles tendance et à la mode à des prix extrêmement bas, ce qui les rend particulièrement attrayants pour les consommateurs soucieux de leur budget.

Leurs applications conviviales et leur flux constant de nouveaux produits créent un sentiment d'urgence et d'excitation chez les acheteurs. Toutefois, leurs pratiques commerciales ont soulevé d'importantes questions éthiques. Les critiques soulignent leur dépendance à l'égard de la mode rapide, qui favorise la surconsommation et contribue à la dégradation de l'environnement. En outre, des allégations font état de pratiques d'exploitation de la main-d'œuvre, notamment de bas salaires et de mauvaises conditions de travail pour les ouvriers des usines.

Isabelle Maréchal met en garde les Québécois de ne pas acheter de ces compagnies

Face à ce qu'ils perçoivent comme une "injustice commerciale", plusieurs commerçants pressent le gouvernement canadien d’intervenir pour contrer l’influence croissante de ces plateformes chinoises, souvent associées à la promotion de la "mode éphémère". Ce phénomène semble s’intensifier, particulièrement avec l’arrivée imminente de la période des Fêtes.

Isabelle Maréchal, chroniqueuse et animatrice sur les ondes de QUB radio, met en garde les acheteurs et appuie le collectif de détaillants québécois qui exhorte le gouvernement fédéral à prendre des mesures contre les grandes plateformes chinoises de commerce en ligne.

Isabelle Maréchal met en garde les Québécois de ne pas acheter de ces compagnies

Elle explique que les consommateurs ont une grande part de responsabilité. «On a le gros bout du bâton. On a le choix d’acheter ou pas».

Tel que rapporté par TVA Nouvelles, Isabelle reconnaît que de nombreux consommateurs cherchent à réduire leurs dépenses ou disposent de budgets limités pour l’achat de vêtements, ce qui les pousse à se tourner vers des plateformes comme Shein et Temu. Cependant, elle dénonce fermement certaines des pratiques adoptées par ces grands acteurs chinois, qu’elle juge inadmissibles.

Isabelle Maréchal met en garde les Québécois de ne pas acheter de ces compagnies

Shein, Temu et autres sites du genre: ça fait travailler des enfants, ça ne paye pas leur monde. C’est ce qu’on appelle de la fast fashion, c’est-à-dire de la mode jetable. C’est tout ce qu’on ne veut pas comme produits.

C’est du monde pas fiable qui copie sur tous les autres. Ils n’ont pas d’éthique. N’achetez pas ça. Vous allez peut-être payer 15$ le morceau, mais il en vaut 2$. Ce n’est pas payant.

- Isabelle Maréchal