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Au tour des gyms de défier le gouvernement
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Au tour des gyms de défier le gouvernement

Plusieurs salles de sports ont décidé de rouvrir quand même.

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Alors que plusieurs gymnases menaçaient d'ouvrir leurs portes dimanche malgré l'interdiction décrétée par le gouvernement pour lutter contre le variant Omicron, ils ont finalement préféré manifester de manière festive devant leurs établissements, rapporte le Journal de Québec. 

« Il faut arrêter de démoniser les centres d’entraînement. Il faut qu’ils fassent partie de la solution », explique au quotidien détenu par Québecor le propriétaire du Vestiaire, à Montréal, Karim El Hlimi. 

S'il prévoyait au départ ouvrir son gymnase dimanche, il a fait volte-face après avoir appris qu'il risquait de perdre l'aide provenant du ministère de l'Économie. « On ne pouvait pas se permettre de ne pas avoir nos subventions », ajoute-t-il, en ayant plutôt opté pour une manifestation devant son établissement.

 À Lac-Beauport, une cinquantaine de personnes se sont rendues autour d'un feu au son de la musique devant le CrossFit pour un entraînement à l'extérieur. « On t’enlève ton gagne-pain, on t’enlève ta passion. C’est très difficile. On trouve que l’on paie cher », déplore le propriétaire du gymnase, Mathieu Corriveau.

Quelques centres de sports ont néanmoins contrevenu à la règle et ont tout de même ouvert leurs portes, dimanche. C'est le cas du Gym Proactif, à Drummondville. Plusieurs clients ont réussi à s'entraîner avant l'arrivée des autorités policières. « Ça s’est super bien passé, dans le plus grand respect des mesures sanitaires », fait savoir la copropriétaire Mylène Arseneau, au Journal de Québec. Elle avait même prévenu les autorités. Elle n'était donc pas surprise de voir des policiers venir fermer son gymnase.