Bruno Marchand, le maire de Québec, déclare que la population se fait avoir par le prix de l'essence
Le maire de la Capitale-Nationale réagit au rapport de Pierre Fitzgibbon
Alors que le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, dévoile les recommandations de l'étude sur les prix de l'essence au Québec, voilà que les pétrolières ont commencé à baisser le prix à la pompe, ce qui a généré des écarts de prix très particuliers selon les différents secteurs.
À Québec, plusieurs stations affichent jeudi un prix de 1,79 $ pour un litre de sans-plomb ordinaire, alors que mercredi, les prix étaient en moyenne de 10 cents de plus le litre.
D'autres détaillants de Québec exigent entre 1.75 $ et 1.69 $ le litre.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a réagi au rapport rendu public par le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, en déclarant que la population «se fait avoir» sur l'essence.
M. Marchand a précisé: «Définitivement, à Québec, on se fait avoir. Quatre sous le litre de plus en 2023, pour une voiture qui consomme 50 litres par semaine, ça représente 100 $ par voiture [par année]. Pour une famille qui a deux voitures, c’est 200 $ de plus qu’à Montréal. Et à Montréal, il y a une taxe sur l’essence de 3 cents qui rapporte 80 millions $.»
Le maire Marchand a toutefois fait remarquer qu'il n'est pas contre l'abolition d’un prix plancher, comme le recommande l’expert qui a rédigé le rapport: «Je souscris à ce que M. Fitzgibbon annonce aujourd’hui comme mesures et souhaitons que ça change la donne.»
Rappelons que l'étude commandée par Québec propose notamment d'abolir le prix plancher pour les essenceries et de mettre en place un régime de transparence des prix de l'essence.
Il n'en demeure pas moins que d'ici à ce que ces mesures soient mises en place, le prix de l'essence fluctue étrangement dans la province.
Magasinez bien votre essence!