Cinq restaurants de Montréal annoncent leur fermeture en 24 heures.
Au moins cinq restaurants ont déjà annoncé leur fermeture.
Mon Fric
Un total de cinq restaurants ont annoncé en moins de 24 heures qu'ils fermaient leurs portes définitivement, rapporte le Devoir.
En plus des trois restaurants de la Brasserie T ! de Normand Laprise, on assiste à la fermeture de deux autres restaurants montréalais. Ainsi, le bistro Beaufort de la Plaza Saint-Hubert et le café-boutique Les Malins sur le Plateau-Mont-Royal vont également fermer leurs portes.
Selon Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales pour l’Association Restauration Québec (ARQ), « ce ne sera pas nécessairement une hécatombe, mais oui, il va y avoir des fermetures », avance-t-il en entrevue au quotidien montréalais.
En cause, les difficultés économiques, notamment les hausses des prix des aliments et des salaires. Depuis cet été, les taux de fréquentation des établissements ont également pesé dans la balance. Cela s'ajoute aux dépenses effectuées durant la pandémie pour rester à flot. Plusieurs restaurants doivent également refinancer le prête de 40 000 $ octroyé par le gouvernement fédéral.
« Est-ce que, dans les prochaines années, avec le ralentissement économique, les restaurants vont avoir un achalandage assez intéressant pour penser à rembourser ce prêt ? C’est une inquiétude dans l’industrie. Avec l’automne un peu moribond et un temps des Fêtes qui n’a peut-être pas été à leur faveur, certains restaurateurs vont faire le calcul en janvier et prendre la décision de fermer, parce que ce n’est pas maintenant qu’ils vont se refaire. C’est une période historiquement peu achalandée », ajoute M. Vézina.
Le Bistro de Beaufort, de son côté, ne peut pas absorber une hausse majeure de loyer en plus d'autres défis auxquels il a dû faire face.« Je ne pouvais pas remplir mes obligations financières », résume au Devoir le propriétaire, Jean-François Girard.
Selon lui, plusieurs autres restaurants risquent de fermer leurs portes cette année en raison du contexte économique.
Voici un reportage de Radio-Canada à ce sujet: