Denis Coderre refuse de dévoiler combien il a gagné dans le privé au cours des dernières années
Il l'avait pourtant fait en 2013 et 2017
Mon Fric
C'est dimanche prochain que les Québécois se rendront aux urnes - un peu partout à travers la province - pour décider des politiciens qui les représenteront au cours des quatre prochaines années au niveau municipal. Des courses serrées et particulièrement enlevantes se déroulent dans plusieurs villes québécoises, mais la campagne est particulièrement intéressante à Montréal où on a droit à un match revanche entre Valérie Plante et Denis Coderre.
Les plus récents sondages démontrent que la mairesse et l'ancien maire se livrent une bataille extrêmement serrée où chaque vote va compter. Et les médias ont effectué un travail colossal, au cours des derniers mois, pour démontrer les différences de vision entre les deux candidats, pour déterrer des histoires peu reluisantes sur certains candidats des différents partis et pour questionner les aspirants à la mairie sur toutes sortes de sujet d'intérêt public.
C'est d'ailleurs le cas du journaliste de Radio-Canada Romain Schué qui a talonné Valérie Plante et Denis Coderre pour qu'ils rendent publique leur déclaration de revenus de la dernière année. On apprend ainsi que la mairesse de Montréal a déclaré des revenus légèrement au-dessus de 200 000 $, provenant de son salaire (195 800 $) ainsi que de revenus locatifs alors qu'elle possède avec son mari un immeuble dans le quartier de Rosemont La Petite Patrie.
De son côté, Denis Coderre a refusé catégoriquement de dévoiler ses revenus, malgré les demandes répétées de Radio-Canada.
« On ne donnera pas plus d'info », a répondu la porte-parole de Denis Coderre, lorsqu'elle a été questionnée sur les revenus obtenus par l'ancien maire dans le secteur privé au cours des dernières années.
Denis Coderre avait pourtant accepté de dévoiler sa déclaration d'impôt lors des deux dernières campagnes municipales, soit celles de 2017 et de 2013.
Depuis sa défaite en 2017, Denis Coderre a occupé plusieurs postes au privé, notamment chez Stingray, pour la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui chapeaute notamment la Formule 1 et la Formule E, en plus d'être nommé sur le conseil d'administration d'Eurostar et de s'être inscrit au registre des lobbyistes pour l'entreprise Felix & Paul Studios.