Des clients de Bell privés d'internet et de télé depuis avant Noël
Ils sont exaspérés par la situation
Mon Fric
Certains n'arriveraient tout simplement pas à survivre sans internet. Pour de nombreuses familles québécoises, être connecté reste primordial, autant pour le travail que pour les études. Et certaines familles sont privées d'internet depuis le 23 décembre et dénoncent la situation au Journal de Québec.
À Saint-Gabriel-de-Valcartier, deux familles sont sans télé ni internet depuis la tempête du 23 décembre. Elles accusent Bell, leur fournisseur, de leur avoir fait plusieurs fois faux bond et de les avoir transférées entre plusieurs employés.
Le 28 décembre, des travaux d'Hydro-Québec ont endommagé des poteaux du réseau de Bell sur le chemin Redmond.
Mais malgré plusieurs requêtes, Marie-Christine Jobin et son voisin, Mario Tremblay, ne sont toujours pas rebranchés.
« Nos appels tombent dans le vide [...] Chaque fois qu’on les appelle, c’est comme si c’était la première fois qu’ils entendaient parler de notre histoire. Je ne comprends pas leur façon de faire », dénonce M. Tremblay, en entrevue au Journal de Québec.
Le 31 décembre dernier, un technicien de Bell était censé se rendre sur place pour réparer le tout. Il avait même demandé aux gens de rester à la maison pour accueillir l'équipe de l'entreprise de télécommunications.
Mais personne n'est venu, affirment les familles.
« On avait un souper de famille à Montréal le 30 décembre et après on est revenu à 2 h du matin pour être là au rendez-vous [de Bell]. On aurait pu rester avec les enfants et les petits enfants quelques jours de plus, mais non, il a fallu revenir pour rien », dénonce Mme Jobin, qui déplore un deuxième rendez-vous où Bell leur a fait faux bond le 4 janvier.
« J’ai annulé un rendez-vous médical pour les attendre. Il n’y avait personne, et à 16 h on a rappelé et on nous a dit: oui, le technicien est en route pour 18 h, mais on ne l’a jamais vu », poursuit la cliente.
Ce n'est que le 7 janvier qu'un technicien est venu... pour constater les dégâts sans disposer de l'équipement pour faire les réparations.
« Toutes nos vacances sont scrappées. Tout le temps qu’on avait gardé pour le consacrer au démarrage de notre entreprise, c’est retardé », ajoute Mme Jobin.
« Je devais commencer en télétravail jeudi dernier. C’est sûr qu’il y a des pertes financières », ajoute son voisin, M. Tremblay, qui réclame un remboursement pour les journées sans internet ni télé.
Au moment où ces lignes étaient écrites, Bell n'avait pas répondu aux demandes d'entrevue du Journal de Québec.
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