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Des prix complètement illégaux au Québec sur Uber Eats et compagnie.
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Des prix complètement illégaux au Québec sur Uber Eats et compagnie.

Vous vous faites arnaquer !

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Plusieurs marchands qui proposent leurs produits sur les plateformes de livraison ne respectent pas les lois en vigueur sur la vente d'aliments au détail, rapporte La Presse.

Ainsi, plusieurs appliquent quand même la taxe de vente, même s'il s'agit de produits de base, ou facturent encore un prix du lait « régulier » au-dessus du maximum permis par la loi.

Sur 40 détaillants qui offraient du lait ordinaire sur Uber Eats, un seul respectait les prix minimums et maximums décrétés par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Deux autres vendaient leur lait sous le prix permis et 37 détails ont demandé des sommes plus élevées que le maximum réglementaire. 

Ainsi, des marchants affiliés à de grosses chaînes de dépanneurs comme 7 jours (Couche-Tard), Boni-Soir (Sobeys Québec), Provi-Soir (Couche-Tard) et Proxi (Harnois Énergies) défiaient la loi. 

Des prix complètement illégaux au Québec sur Uber Eats et compagnie.

Alors que le prix maximal autorité pour un litre de lait est de 2,17 $, un dépanneur du Quartier des spectacles à Montréal le proposait à.... 6,99 $. Avec les frais de livraison et de service, un client paie donc 10,83 $ pour un carton de lait.

« Si un dépanneur ou une épicerie veut facturer les commissions des plateformes [aux clients], il faut qu’ils les sortent du prix [de base]. On ne peut pas augmenter le prix du lait en se justifiant par les frais [qu’on doit payer]. Ces commerces sont en infraction », réagit Stéphane Lacasse, vice-président des affaires publiques à l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADAQ), en entrevue à La Presse.

De son côté, Uber Canada répond dans un courriel à La Presse que la situation ne relève pas de sa responsabilité

Des prix complètement illégaux au Québec sur Uber Eats et compagnie.

« Nous allons communiquer avec tous nos marchands propriétaires pour leur rappeler que la réglementation sur les prix du lait régulier doit être appliquée sur les plateformes de livraison, tout comme c’est le cas en magasin », répond de son côté Anne-Hélène Lavoie, responsable des communications externes chez Sobeys, (Boni-Soir, Voisin) à La Presse.

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Source: La Presse