Excellente nouvelle pour les membres de Desjardins
Des revenus en hausse pour la coopérative
Mon Fric
Dans le dévoilement mercredi de ses résultats pour son quatrième trimestre, le Mouvement Desjardins a annoncé avoir obtenu un excédent avant ristournes aux membres de 576 M$, rapporte le magazine Les Affaires.
Cela représente une augmentation de 46,6 % en comparaison avec le même bilan à la même période l'année dernière.
Le trimestre qui s'est conclu le 31 décembre 2022 a rapporté 6,321 G$ en revenus d'exploitation au Mouvement Desjardins. Ce montant constitue une hausse de 14,9 % en comparaison à la même période en 2021.
Selon le Mouvement Desjardins, la hausse de son excédent est due aux effets des révisions d’hypothèses actuarielles en lien avec les assurances de personnes, et également à l'augmentation du revenu net d’intérêts et des autres revenus d’exploitation.
Quant au secteur de l'assurance des dommages, l'excédent net est de 116 M$. Il s'agit d'une baisse de 64,8 M$au 4e trimestre en comparaison à la même période un an plus tôt.
De son côté, la dotation à la provision pour pertes de crédit a été cinq fois plus élevée par rapport aux 3 derniers mois de 2021.
En date du 31 décembre 2022, l'actif total du Mouvement Desjardins a été de 407,1 G$, soit une augmentation de 2,5 % par rapport à la même date un an plus tôt. Étant donné qu'il s'agit d'une coopérative, c'est une excellente nouvelle pour les membres qui recevront une ristourne.
Toutefois, on apprenait plus tôt aujourd'hui une mauvaise nouvelle qui concerne les conducteurs dont la voiture est assurée chez Desjardins.
Les automobilistes devront pallier une hausse de tarifs en plus : celui des primes d'assurance. La Presse canadienne rapporte que la hausse des coûts de réparation et du nombre d'accidents a miné la rentabilité du Mouvement Desjardins l'année dernière.
C'est du moins ce qu'affirme le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier.
L'excédent avant ristournes a baissé de 892 millions de dollars en 2022, pour se chiffrer à 2,05 G$. Ces chiffres ont été dévoilés mercredi dans les résultats de l'entreprise. Une baisse « en grande partie attribuable » à l'augmentation de la charge de sinistre dans le secteur de l'assurance, est-il écrit dans le document consulté par La Presse canadienne.
Et comme les restrictions sanitaires ont été levées, les gens ont repris leurs habitudes de déplacement. Ainsi, le nombre d'accidents est remonté à une norme prépandémique. D'ailleurs, comme les pièces de rechange sont rares et que les coûts de réparation et des vols ont augmenté, les assureurs ont des occasions d'affaires plus difficiles.
« Dans tous les sinistres que l’on a indemnisés, on parle d’une inflation des coûts qui est parfois de 10 %, 15 %, 20 % », précise M. Cormier en conférence de presse. « Il y a dix ou quinze ans, tu remplaçais le miroir et c’était fini. Aujourd’hui, il y a une caméra, il y a un détecteur de mouvement, le miroir est chauffant. Écoutez, juste un miroir qui s’accroche dans une rue, c’est déjà des milliers de dollars », a-t-il cité en exemple.
Il ajoute que cela a des conséquences sur les primes, en citant l'alimentation comme exemple. « Les croissants au beurre ont augmenté de prix, eux autres aussi. Alors nous, on est pris dans ce même dilemme-là », a-t-il illustré.
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