François Legault trimbale une banane et une orange pour justifier le projet Northvolt
« Faut pas mélanger les pommes avec les oranges ou avec les bananes »
Alors qu'un reportage de Radio-Canada a révélé cette semaine que des justifications scientifiques s'étaient volatilisées dans l'analyse du projet Northvolt, François Legault a répondu aux critiques avec des fruits, rapporte Noovo Info.
Rappelons que c'est le journaliste Thomas Gerbet qui est l'auteur de ce reportage qui fait beaucoup jaser cette semaine.
« Vous vous rappelez que le ministère de l’Environnement avait rejeté un projet sur le même site que Northvolt, qq mois plus tôt ? J’ai comparé en détails les 2 analyses, faites par la même fonctionnaire, qui arrivent à 2 conclusions opposées. On découvre que toutes les références d’articles scientifiques qui appuyaient la valeur écologique du milieu (et donc le rejet du projet) ont disparu de la seconde analyse (qui a permis le feu vert à Northvolt) », a-t-il écrit sur Twitter / X pour résumer ses découvertes.
Vous pouvez consulter son reportage en intégralité en cliquant ici.
Face à ces révélations, François Legault n'a pas trouvé mieux que de réagir avec des fruits alors qu'il se rendait à la séance du conseil des ministres.
« Il ne faut pas mélanger dans le dossier Northvolt un projet immobilier avec un projet industriel. Donc, faut pas mélanger les pommes avec les oranges ou avec les bananes », a-t-il déclaré.
Par la suite, des journalistes lui ont posé des questions, dont « Est-ce qu'on est trop sévère à l'égard de Northvolt ? » et « S'il n'y a rien à cacher, pourquoi pas d'enquête M. Legault ? »
Des questions qui sont restées sans réponse...
Ces images du premier ministre ont fait beaucoup réagir les Québécois.
Dans un passage sur Le Québec Matin, Richard Martineau en a profité pour ramasser le premier ministre.
« On dirait Passe-Partout », s'est exclamé le chroniqueur qui s'est ensuite laissé aller à une vague de tirade sur le thème de l'alimentation.
« Il a essayé de nous vendre sa salade, il trouvait que l’affaire était ketchup », a-t-il notamment dit. « Moi, je trouvais qu’il faisait pas mal patate », souligne-t-il avant d'ajouter: « Il prenait les journalistes pour des concombres ».