Le gouvernement du Québec annonce une hausse du salaire minimum
Une annonce qui n'a pas convaincu tout le monde...
Le salaire minimum va augmenter à partir du mois de mai prochain, rapporte TVA Nouvelles. Une annonce qui n'a pas convaincu tout le monde...
« Le gouvernement du Québec annonce une hausse de 0,50 $ du taux général du salaire minimum, qui atteindra ainsi 15,75 $ l'heure le 1er mai prochain », peut-on lire dans un communiqué du ministère du Travail.
« Cette hausse de 3,28 %, plus élevée que l'inflation anticipée pour l'année financière 2024-2025, qui est de 2,3 %, bénéficiera à 200 700 salariés, dont 111 200 femmes. Ces salariés bénéficieront d'une hausse de leur revenu disponible pouvant aller jusqu'à 691,00 $ par année », ajoute le communiqué.
Le ministère du Travail apporte également des précisions concernant le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire et aux salariés affectés à la cueillette de framboises ou de fraises.
«Une augmentation de 3,28 % sera également apportée au salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire, qui passera à 12,60 $ l'heure. La même hausse sera appliquée pour les salariés affectés exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises. Le salaire minimum payable passera donc à 4,68 $ le kilogramme pour les cueilleurs de framboises et à 1,25 $ le kilogramme pour les cueilleurs de fraise », peut-on lire.
Une annonce qui n'a pas convaincu la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
« Ce gouvernement est complètement déconnecté de la réalité. Sans gêne, il a voté des hausses de salaire de plus de 30 000 $ pour la seule année 2023 pour l'ensemble de la députation, a subventionné les millionnaires du hockey à coup de millions de dollars et se satisfait de décréter une hausse du salaire minimum de 50 cents! », a déploré Denis Bolduc, le secrétaire général de la FTQ.
Alexandre Leduc, député de Québec solidaire (QS), estime de son côté que « ce n’est pas à coup de 50 cennes qu’on va permettre aux personnes qui travaillent au salaire minimum de vivre dignement ».