Alors que c'est en fin de semaine que le passage à l'heure avancée de l'Est se fera au Québec, plusieurs choses sont à prendre en compte, rapporte l'Agence QMI.
Ainsi, c'est dans la nuit de samedi à dimanche que le changement d'heure va se faire, à 2 h du matin. Ainsi, on aura l'impression que le soleil se lève plus tard, et se couche plus tard.
Au niveau des commerces qui sont ouverts durant la nuit, les détenteurs d'un permis de bar, de restaurant, ou de réunion, vont devoir cesser la vente de boissons alcoolisées dès que le changement d'heure va se faire, c'est-à-dire à 2 h le matin, puisqu'il sera alors 3 h.
C'est à l'automne qu'ils récupéreront cette heure, au moment de revenir à l'heure normal de l'Est.
L'automne dernier, un spécialiste en entrevue avec TVA Nouvelles s'était positionné contre le changement d'heure.
« Du strict point de vue de notre santé et de notre sommeil, ce sont deux fois par année où on bouscule notre cerveau. Ça dérange l’humeur, ça dérange l’appétit, ça dérange l’horaire des tout-petits et des personnes qui sont en perte d’autonomie. Ce n’est pas idéal du tout, ça ne rend service à personne », avait alors déclaré Roger Godbout, professeur de psychiatrie à l’Université de Montréal, en entrevue à LCN.
« Le cerveau ne va pas d'adapter immédiatement, comme les aiguilles d'une montre ou d'un cadran. Ce n'est pas aussi facile que ça. On bouscule comme ça notre horaire d'une heure. Ça ne va pas bien, ce n'est pas l'idéal du tout », dit-il.
« Ce n'est pas vraiment vrai qu'on gagne une heure de sommeil, on se couche une heure plus tard. Mais les lève-tôt vont se lever aussi tôt que d'habitude. Même quand le cadran va dire 5 h, leur corps va être encore à 6 h », souligne l'expert.
D'ailleurs, le passage à l'heure avancée au printemps est le pire, avait-il alors déclaré.