Les prix des aliments à l'épicerie toujours aussi chère malgré une baisse de l'inflation
Ce n'est pas près de s'améliorer.
Mon Fric
Même si l'inflation commence enfin à baisser au Canada, bien des ménages ont encore des soucis quand à l'épicerie. D'ailleurs, en août, l'indice des prix à la consommation (IPC) a connu une hausse de 7 % par rapport à l'année d'avant, rapporte l'Agence QMI, qui cite des données de Statistique Canada.
Toutefois, le prix des aliments en épicerie continue sa hausse, au grand dam des ménages, qui sont de plus en plus nombreux à faire preuve de créativité pour économiser.
Le nombre de clients de l'épicerie Escompte Fortin 2020 a augmenté du double en deux ans.
« Les gens recherchent des bas prix et ça touche toutes les classes de la société (...) Ça touche le portefeuille de tout un chacun, peu importe son revenu », explique la directrice de l'établissement, Mélissa Tessier, en entrevue avec TVA Nouvelles.
Le nombre de gens se rendant chez Moisson Québec a également presque doublé, passant de 35 000 avant la pandémie à 68 000 actuellement.
« On n’aura pas les reins assez solides pour continuer comme ça longtemps. Donc oui, il faut aider les banques alimentaires par des sommes pour acheter des denrées, des sommes pour rendre les services, pour payer les activités quotidiennes », fait savoir la directrice générale de Moisson Québec, Élaine Côté, en entrevue avec TVA Nouvelles.
« La pandémie, l’inflation, ont rendu encore plus vulnérables les familles à faible revenu. L’écart entre les riches et les pauvres s’accentue et malheureusement les candidats n’en parlent pas », ajoute Mme Côté.
« Il faut avoir une répartition de la richesse plus juste et non pas saupoudrer des 100 $, des 200 $ un peu partout, mais vraiment aider les familles les plus vulnérables », plaide-t-elle.